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MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
ROCHES TRAPPEENNES.
du grès vitrifié nous occupera d'ailleurs d'une ma-
Au sommet du Mont-Tonnerre, au Patchenhof, il y a également un grès métamorphosé au contact du mélaphyre. Il est très-schisteux, gris verdâtre, à structure microscopique. Il se divise en fragments pseudorégu-
nière spéciale. plupart Les roches trappéennes renferment pour la des zéolithes ; mais tandis qu'il y en a très-fréquem-
ment dans les basaltes, il est rare au contraire d'en trouver dans les diorites. D'un autre côté le déveloplié à pement des zéolithes dans les grès est intimement de trappéenne, car on vient leur présence dans la roche
voir que les roches siliceuses imprégnées de zéolithes sont généralement en contact avec des basaltes; c'est donc bien évidemment de la roche trappéenne que proviennent les zéolithes qui se sont développées dans la roche encaissante. Nous avons déjà constaté que le grès en contact 5 94. Terre verte. avec le trapp a souvent éprouvé un métamorphisme remarquable par suite duquel il a pris une couleur verte (Comber, Scrabo , S go) ; il importe maintenant d'étudier ce métamorphisme d'une manière spéciale dans des gisements où il soit bien caractérisé et où d'autres phénomènes ne viennent pas le masquer. Signalons d'abord quelques gisements de ce genre dans le Palatinat. Le grès houiller du bassin de la Sarre a Palatinat. Mêla phyre et Grès houiller, quelquefois été imprégné de terre verte ou du moins verdi près du contact du mélapbyre. C'est, par exemple, ce qu'on observe au Geisberg , près d'un mélaphyre celluleux (1). J'ai examiné un échantillon de grès du Geisberg qui a été pris sur le chemin de Duppenweiller. Il paraît pémais nétré par une pâte semblable à celle du mélaph y re, qui est-cependant plus tendre. Sa couleur est verdâtre, de elle devient brune par altération. Il ne contient pas fritte carbonate. Sa perte au feu est de... 11,80. lise légèrement par la calcination. (u) E. Jacquot. Bassin, houiller
de la Sarre, p. i7é.
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liers. On y voit une pâte feldspathique et un peu
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de carbonate ferrifère. Sa perte au feu s'élève à...7,26. A Scheuren , le grès houiller a de même été verdi au voisinage du mélaphyre. Il ne contient pas de carbonate; mais on y trouve de l'eau et il renferme beaucoup de pyrite de fer. Voici maintenant un gisement dans lequelle grès est non-seulement verdi, mais visiblement imprégné de terre verte : c'est à Cushendall en Irlande. Cushendall. - Sur la route de Cushendall à Carrick- Trapp et Grès. Fergus , on rencontre un grès rouge qui est rapporté par M. Griffith au New red sandstone. Ce grès forme une arche qu'on traverse à la sortie de Cushendall et il
borde le rivage de la mer, à Red-Bay, au pied de la montagne nommée le Glenariff. Quand on s'élève sur la montagne, on atteint bientôt la craie qui est recouverte elle-même par la nappe de trapp s'étendant dans tout le nord-est de l'Irlande. Ce terrain de grès est formé de grès proprement dit, de conglomérat et d'argilithe. Toutes ces roches ont une cou-
leur rouge qu'elles doivent à de l'oxyde de fer. Mais au contact des filons de trapp qui lestraversent , elles prennent une couleur verte. La différence tranchée entre les deux couleurs rend ici le métamorphisme bien évident, et l'on ne saurait douter qu'il n'ait été produit parl e trapp. J'ai étudié ce métamorphisme dans une grande carrière où le grès rouge et les roches qui lui sont associées sont traversés par deux filons ayant plus d'un mètre de puissance (Pl. V, fig. 1). Le filon principal, qui est sur la droite, a une direc-