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MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
se voit bien dans les grès calcaires du Staffordshire et des environs d'Édimbourg (Pl. IV, fig. 28). La chaux carbonatée est blanche et spathique, quelquefois fibreuse. 11 est visible qu'elle provient de la roche encaissante et qu'elle a rempli toutes les fissures par sécrétion ou par infiltration.
Tous ces faits concordent bien avec ceux que j'ai déjà signalés au contact des roches calcaires dans lesquelles la salebande est toujours riche en carbonate, quand elle n'en est pas exclusivement formée (5 72). Il est facile de comprendre, d'ailleurs, que la salebande des filons doit surtout participer des caractères de la roche encaissante, lorsque cette dernière est susceptible d'être dissoute : elle sera donc riche en carbonate dans les roches calcaires, et riche en quartz dans les roches siliceuses. Résumé. 105.
Résumé. Roches
lrappéennes et Roches siliceuses.
Les roches siliceuses sont en grande partie formées
de quartz hyalin et elles résistent bien à la chaleur ainsi qu'aux agents chimiques. Il en résulte qu'il est facile de se rendre compte des changements qu'elles ont subis, lors même que leur métamorphisme a été très-intense. Quand elles ont été soumises à l'action de la chaleur, elles en conservent bien les traces, surtout lorsqu'elles sont compactes comme le quartz et le silex. D'un autre coté, lorsqu'elles sont arénacées, elles sont très-poreuses, en sorte qu'elles se laissent
facilement pénétrer par la roche trappéenne, ou du moins par les émanations et les infiltrations qui en pro-
viennent. Aussi les roches siliceuses sont-elles trèsfavorables à l'étude du métamorphisme de contact. Les conditions et les limites dans lesquelles les roches siliceuses ont été métamorphosées, sont à peu près les mêmes que pour les roches calcaires. Leur métamorphisme est d'ailleurs caractérisé par la
ROCHES TRAPPÉENNES.
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formation de certains minéraux et par des altérations dans la structure. Parmi les minéraux, il faut encore signaler les hydroxydes de fer et de manganèse ainsi que les carbonates. Ces carbonates sont : le carbonate de chaux, la dolomie et souvent, quand le grès a pris une couleur verte, le carbonate de fer (5 90). Quelquefois aussi l'on observe de la silice (5 q i). Parmi les hydrosilicates , on a l'argile ferrugineuse, et surtout les zéolithes (5 92, 95). La terre verte pénètre intimement les grès auxquels
elle donne sa couleur ; mais leur quartz reste à l'état hyalin et il est altéré seulement à la surface ou dans les fissures ( 5 94). Les zéolithes manifestent une grande tendance à se développer dans les roches siliceuses ; on les observe même dans celles qui sont très-compactes, notamment dans les silex. Le plus souvent elles forment une pâte
blanchâtre qui remplit les interstices des grains de quartz. Cette pâte peut n'avoir pas toujours la composition d'une zéolithe définie ; mais, quoi qu'il en soit, elle fond très-facilement, elle s'attaque par les acides et elle donne de la silice gélatineuse ou floconneuse; de plus, on y trouve les mêmes substances que dans les zéolithes. D'ailleurs les zéolithes forment aussi des nodules microscopiques. Enfin, dans quelques gisements, ils se montrent en beaux cristaux qui tapissent les cavités de la roche siliceuse métamorphique ( p. 254). La terre verte et les zéolithes paraissent correspondre à des modes d'action de la roche trappéenne qui sont différents.
L'épidote, la tourmaline, les minéraux des gîtes métallifères s'observent accidentellement dans les roches siliceuses métamorphiques (5 97, 98 ).
Il arrive quelquefois qu'une roche trappéenne im-