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DU MÉTAMORPHISME, ETC.
MÉTAIvIOURIIISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
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hyalin. Lorsqu'au contraire la roche siliceuse est calcaire, elle est formée de chaux carbonatée spathique (S io4). Je terminerai par une remarque qui me paraît
OBSERVATIONS
avoir une grande importance, car elle jette du jour
SUR LE MÉTAMORPHISME ET RECHERCHES EXPÉRIMENTALES
sur l'origine des roches trappéennes. Il a été bien constaté que les silex et les grès métamorphiques renfer-
e.,-,:: ,4A )
ment souvent une proportion d'eau plus grande que lorsqu'ils sont à l'état normal. D'un autre côté, il est visible que cette eau n'a pas été introduite par une infiltration lente ou par une décomposition ; mais bien par les roches trappéennes ; par conséquent, il faut nécessairement admettre que ces roches étaient hydratées au moment de leur éruption. .11 est bien certain cependant que les roches trappéennes font quelquefois subir aux roches siliceuses des métamorphoses qui accusent l'intervention d'une chaleur assez forte. Toutefois , les minéraux qui se sont développés au contact sont le plus souvent des carbonates, des hydrosilicates et les minéraux des gîtes métallifères. Les zéolithes et la terre verte y sont surtout très-fréquentes. Enfin, les roches siliceuses métamor-
phiques sont elles-mêmes hydratées. Tout concourt donc à démontrer que dans le métamorphisme exercé .par les roches trappéennes le premier rôle n'appartient pas à l'action ignée, mais bien à l'action aqueuse. Il est d'ailleurs facile de s'en rendre compte; car les roches trappéennes étant hydratées et faisant quelquefois éruption à une température élevée, l'eau qu'elles contenaient devait nécessairement se répandre dans la roche encaissante et devenir le principal agent de métamorphisme. (La suite à la prochaine livraison.)
'17ed-e'
SUR QUELQUES-UNS DES AGENTS QUI ONT PU LE
Par M. DAUBRÉE, ingénieur en chef des
g.
L'un des problèmes qui ont 'le plus préocc
bservations préliminaires,
géologues est la formation première des roches cristallisées, surtout de celles qui, participant à la fois de la nature des terrains stratifiés et de la nature des roches massives, portent l'empreinte d'une double origine. Ces terrains présentent d'autant plus d'intérêt que, dans beaucoup de régions du globe, ils recèlent des minéraux extrêmement variés, et que leur formation se lie d'une manière intime à l'origine des dépôts où l'on exploite les métaux et les pierres gemmes. Les modifications plus ou moins profondes que beau- La chaleur seule expliquer coup de roches ont subies postérieurement à leur dé- ne peut certaines transformations. pôt ont été produites sous l'influence de la chaleur ; on les a même quelquefois attribuées exclusivement à cet agent. Cependant un simple flux de chaleur, quelles qu'aient
été son intensité et sa durée, n'a pu produire, sans auxiliaire, la plupart des phénomènes que nous observons dans les terrains métamorphiques. Ainsi, par l'influence de la chaleur seule, il est impossible d'expliquer l'extrême irrégularité avec laquelle se sont propagées les modifications à partir des centres d'action. TOME XII, 1857.
1.9
Irrégularité de propagation à partir des centres d'éruption.