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et Schiste argileux ou Grauwake.
MÉTAMOPPIHSME DE LA rocuE. FNCUSS NTE
Altebirke. -- A la mine Altebirke, le basalte n'a pas altéré sensiblement la grauwake, non plus que le schiste argileux. Une légère décoloration s'observe bien au contact, mais ordinairement elle ne s'étend pas au delà de quelques centimètres (1). Nulle part, d'ailleurs, on n'a constaté d'une manière authentique des traces de fusion, ni même l'action d'une température élevée. Il est d'autant plus intéressant de signaler cette innocuité du basalte à l'égard des roches argileuses que, dans la même mine, il a converti le minerai de fer en un oxyde magnétique (S 39 ).
On pourrait multiplier beaucoup ces exemples ;
mais il nous suffira de constater que dans les roches argileuses, de même que dans toutes les roches qui encaissent les trapps, l'altération est souvent nulle ou trèsfaible.
Voyons maintenant quels sont les minéraux qui se
S 107.
Carbonates.
Fer carbonaté.
développent habituellement dans les roches argileuses métamorphosées par les roches trappéennes. Les carbonates sont assez accidentels, et, comme précédemment, ils paraissent provenir de la roche trappéenne elle-même. Ou comprend, en effet, que la roche argileuse puisse être imprégnée par la chaux carbonatée, la dolomie, le fer carbonaté et, en un mot, par tous les carbonates qui se trouvent dans la roche trappéenne. On y observe assez souvent du fer carbonaté, et la mine Altebirke va nous en offrir un exemple. Car, à l'endroit de cette mine qu'on nomme Strakebirke , la grauwake qui est en contact avec le basalte est pénétrée par du fer carbonaté fibreux ( sphaerosidérite) . Ce minéral y forme même des veinules. On a re(1) Schmidt. Kaaen und von Dechen Archic., t. XXII, p. :0,.
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ROCHES nt APPÉENNES.
marqué que c'est surtout lorsque la roche argileuse a pris une couleur verte qu'elle a été imprégnée de fer carbonaté. Quand une roche argileuse contenait originairement
du calcaire, elle peut d'ailleurs en perdre une partie, comme nous le démontrerons bientôt.
D'un autre côté, son calcaire devient quelquefois cristallin. Le plus souvent il passe à l'état de chaux carbonatée grenue ou spathique ; ses cristaux remplissent notamment les cavités des roches argileuses qui prennent par le métamorphisme une structure celluleuse (S 120). Quelquefois encore le calcaire se change en arragonite. Tantôt cette arragonite forme des cristaux isolés
Arrayonite.
dans les. marnes ( S! 75) ; tantôt, au contraire, elle
tapisse les cellules des roches argileuses métamor-
-
phiques (S 12o). L'oxyde de fer doit encore être mentionné spécialement parmi les minéraux, qui se montrent dans les roches argileuses en contact avec les roches trappéennes. Je prendrai comme exemple les Pyrénées, où il est associé à un grand nombre d'autres minéraux métamorphiques. L'ophite des Pyrénées a fait subir aux Pyrénées. roches argileuses des métamorphoses qui ne sont pas moins intéressantes à étudier que celles éprouvées par les calcaires et par le gypse (p. 196 et 2 23) . Ces métamorphoses ont été décrites récemment par MM. Crouzet et de Freycinet (1). Elles s'observent autour des nombreux pitons d'ophite qui se sont fait jour au pied de la chaîne des Pyrénées : on peut citer notamment les Landes, le bassin de l'Adour, les vallées de Baigorry, de l'Ariège, du Sallat, de Castillon, de Campan, de Gistain. Elles (:)
5' série, t.
p. 561.
Oxyde de fer.
Ophite CL
Roches
argileuses.