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1VIÉTAm0RPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
sont surtout bien évidentes quand Pophite a traversé les marnes de l'étage gypso-salifère. L'action de l'ophite est accusée par des altérations dans la structure et par le développement de minéraux ;
Fer oliyiete.
Hydroxyde
de fer.
ce sont ces minéraux que je vais signaler ici et parmi eux l'oxyde de fer est le plus caractéristique. Il imprègne si généralement l'argile au contact de l'ophite. que Charpentier a nommé cette argile ferrugineuse. Le fer s'y trouve d'ailleurs à l'état de fer spéculaire et aussi de fer oligiste pailleté (eisenrahm). Il forme, soit des lamelles disséminées dans la roche argileuse, soit des veines irrégulières qui pénètrent ses fragments. litapisse également ses cavités, surtout dans les brèches, au contact de l'ophite. Il est accompagné d'hydroxyde de fer et d'ocre, qui contribuent surtout à donner aux roches argileuses métamorphiques leurs couleurs bariolées.
L'oxyde de fer est très-abondant au contact de l'ophite à Bastennes , Brassempouy, Saint-Panclaleon , Anhaux, Suzenac (I ). 11 n'est du reste pas limité aux roches argileuses; on se rappelle qu'on le trouve aussi dans les calcaires et quelquefois même dans le gypse (S 66 77). Les roches argileuses en contact avec l'ophite renferment du reste d'autres minéraux que l'oxyde de fer. Ainsi, elles sont quelquefois imprégnées de chlorite. Cette chlorite est en petites écailles, tantôt blanche ou vert clair, tantôt vert noirâtre. Elle s'observe notamment dans les roches argileuses pénétrées d'oxyde de fer, qui séparent l'ophite du calcaire au pont de Pouzac. Les roches marneuses et métamorphiques de l'étage gypso-salifère sont encore fréquemment traversées par
des veines réticulées de carbonates spathiques. C'est De Charpentier. Essai sur les Pyrénées, p. 507.
ROCHES TRAPPÉENNES.
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aussi ce que nous avons vu dans les calcaires, et ces carbonates proviennent évidemment de la roche encaissante. De plus elles contiennent quelquefois des cristaux dis-
séminés d'arragonite qui, comme dans le gypse, sont associés à du quartz bipyramidé. C'est au moins ce que l'on observe à Bastennes où l'arragonite et le quartz se montrent dans la marne qui accompagne le gypse (I). Comme l'arragonite se produit lorsqu'il y a une élévation de température, il est très-vraisemblable que son développement dans les marnes et dans le gypse doit être attribué à une intervention de la chaleur. Il arrive quelquefois que la silice imprègne les roches argileuses voisines des roches trappéennes. C'est ce que j'ai constaté dans un gisement intéressant que j'ai visité avec M. Th. Andrews. Au pied des montagnes du Mourne , à Ballagh , à dyke 2 Milles au sud de Newcastle, en Irlande, un schiste argid'amphibolithe (greenstone) traverse un leux. Sa puissance est environ de lo mètres. Sa direction mesurée sur la salebande qui est à gauche, lorsqu'on regarde la mer, est Nord /Io' Ouest. L'amphibolithe a une couleur verte uniforme ; elle est très-tenace ; elle présente des nodules celluleux qui sont allongés parallèlement à la direction du filon. C'est dans ces nodules qu'on trouve le minéral auquel Thomson a donné le nom de kirwanite ; il y est entouré par de l'épidote et du quartz. Le schiste argileux (state) est redressé sur sa tranche qui se dirige N. 800E. Il renferme du mica. Sa couleur est vert blanchâtre ou vert foncé. Jusqu'à une certaine distance du dyke d'amphibolithe , il est veiné et jaspé. De plus, il est traversé par une multitude de filets de (i) ',Masson. Mémoires, etc., p. 951,
109.
Quartz.,
mphihoIithe el Schiste.