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MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
chalumeau. Il provient du métamorphisme de roche.,, argileuses riches en alumine, telles que l'argile, Pargilithe et le schiste. Il comprend la lydienne, et il correspond au hornstein de M. Naumann.
Le jaspe dur est celui qui est le plus connu et qui s'emploie dans les arts. Sa dureté est supérieure à celle du feldspath. Il ne fond pas au chalumeau. Il provient
du métamorphisme des roches argileuses riches en silice, telles que les schistes siliceux , les grès schisJaspe tendre.
teux. C'est le plithanite ou le kieselschiefer des minéralogistes allemands. Je commence par décrire quelques gisements dans
lesquels il s'est surtout formé du jaspe tendre au
Mélaphyre et
Schiste houiller.
contact des roches trappéennes. Parmi ces jaspes il en est même, comme celui de Portrush , qui ont été imprégnés de zéolithes; en sorte qu'ils sont très-fusibles et qu'ils se laissent facilement attaquer par les acides. Schaumberg. Au Schaumberg , près de Tholey, dans le Palatinat, le mélaphyre a fait subir des altérations profondes aux schistes du terrain houiller. Ces altérations ont été décrites avec beaucoup de soin par
M. E. Jacquot, et je me suis proposé de rechercher lu composition de ces schistes métamorphiques.
Je rappellerai d'abord que le Schaumberg est une montagne qui s'élève de 2 oo mètres au-dessus de la plaine. Elle est presque entièrement formée par un mélaphyre qui a traversé, sans les déranger, les couches du terrain houiller (Pl. V, fig. 8).
Nélaphyre. - Ce mélaphyre est noir brunâtre ou verdâtre. Il contient du labrador, de l'augite , du fer oxydulé. M. Bergeinann y a trouvé aussi 9 p. 100 de carbonate de fer. Schiste. - Le schiste houiller se montre en couches peu inclinées qui, à la base de la montagne, sont cou-
ROCHES TRAPPÉENNES.
pées par la route de Tholey à Theley. Il a été recouvert par le mélaphyre dans lequel on le retrouve aussi en lambeaux. Bien qu'il ait été fortement altéré et même jusqu'à plus de 20 mètres du contact, il n'a pas perdu sa stratification. Vers la partie supérieure de la montagne, un petit lambeau de ce schiste houiller est
d'ailleurs transformé en un jaspe pétrosiliceux. Il se laisse facilement rayer par l'acier, mais il est devenu extrêmement tenace ; aussi le préfère-t-on à tous les matériaux du pays, et a-t-on ouvert une carrière dans laquelle on l'exploite pour le chargement de la route (1).
J'ai examiné trois variétés du schiste houiller du Schaumberg qui en représentent les principaux degrés de métamorphisme. Ces trois variétés n'appartiennent pas à la même couche; elles se trouvent aux points marqués I, II, III sur la figure. je décris leurs caractères, puis je donnerai les résultats de leur essai comparatif. Il a une couleur rouge lie de vin ou lilas. Il Schiste. tache les doigts et il est imprégné d'oxyde de fer. Il répand encore l'odeur argileuse. Par ses caractères, il participe à la fois de l'état pierreux et de l'état argileux. Il est gris un peu brunâtre, légèrement veiné Schiste. de noir comme le précédent. La stratification y est nette. Il est durci, mais il se laisse facilement rayer par l'acier. Sa cassure est esquilleuse et assez compacte. Il commence seulement à passer au jaspe.
Schiste. Il est gris légèrement verdâtre, veiné de noir par des parcelles charbonneuses changées en anthracite. Il est
très-dur et très-tenace. Sa cassure est compacte, fortement esquilleuse, à éclat un peu gras. Il est translucide sur les bords.
(i) E. Jacquot. Etttdes géologiques sur le bassin houiller de la Sarre, p. i79.. Voir aussi : Steininger. Geognostische Beichreibung des Landes zwischen Saar und .Rhein, p. 9, Warmh olz Karsten und von Dechen. jlrchiv.. t. X, p. 588.