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ET LE NORD DE L'ANDALOUSIE.
VOYAGE DANS LA SIERRA-MORENA
tite rouge et quelquefois de fer oligiste sir des épaisseurs considérables. J'ai encore observé clans ces schistes des bancs souvent fort épais de calcaire marbré, cristallin ou saccharoïde; ils ne sont pas continus et semblent former de vastes amandes intercalées entre les lits schisteux. Comme exemples de ces gisements calcaires, je citerai
la Sierra-Atraviesa, sur la rive gauche du Biar. On exploite là des marbres communs qui sont expédiés à Séville : l'une des principales exploitations, lors de
mes courses dans cette région, était située un peu à l'Est de Fuente-Luengua (voyez la petite carte du bassin
du Biar, fig. 1, Pl. VII). L'ensemble des caractères que je viens d'esquisser me semble établir une assez grande différence entre les
terrains anciens qui enveloppent les îlots granitiques du massif du Biar et le terrain silurien qui se développe dans la Haute-Sierra, au nord, à l'est et à l'ouest de cette région. Autant que j'en puisse juger par les course S rapides que j'ai faites, ce terrain argilo -talqueux serait inférieur au terrain silurien de Cordoue, , qui reparaît Almaden et de l'Estramadure. dans la province de Huelva, tournerait donc autour et au nord des terrains granitiques et argilo-talqueux du massif du Biar et du Guez,na, pour se continuer sans interruption depuis la province de Huelva jusqu'au delà de la Carolina. Sur les terrains granitiques et argilo-talqueux dont je viens de parler, on voit reposer, à stratification nettement discordante, le terrain houiller de Villanuevadel-Bio et un terrain de grès rouge assez étendu; enfin, ces deux dernières formations sont, en se rapprochant
du Guadalquivir, recouvertes à leur tour par les terrains tertiaires miocènes. J'ai été appelé à étudier ce
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dernier ensemble d'une manière détaillée; aussi en ferai-je l'objet d'un paragraphe spécial, sans y insister davantage pour le moment. Je terminerai ces généralités sur le massif dit Ëiar et du Guezna , en signalant comme un dernier caractère l'abondance des roches éruptives appartenant à la classe des amphibolites et peut-être aussi des mêlaphyres ; je reviendrai sur leurs caractères un peu plus loin.
Le massif de la province de Hueltit présente nue assez
grande uniformité de composition : les schistes argileux, les grauwackes et quartzites recouvrent à peu près toute son étendue ; sur le littoral seulement apparaissent les terrains tertiaires; enfin, dans le nord et le nord-ouest de la province, se montrent les lambeaux de cette formation calcaire ancienne, que j'assimilais plus haut au calcaire de Llerena. Ce qui caractérise ce massif, c'est l'abondance des porphyres amphiboliques ou des roches porphyriques et la puissante formation pyrito-cuivreuse qui semble
être l'accompagnement de ces roches éruptives. Je n'insiste pas davantage ici sur cet ensemble si intéressant, mes notes me permettant d'en faire une description assez détaillée, dans un chapitre spécial. II. ENSEMBLE DES FORMATIONS Qii4ÔN RENCONTRE
ENTRE SÉVILLE, CANTILLANA , VILLANUEVA DEL RIO y LonÀ DEL RIO ET CARMONA.
Les terrains qui couvrent cette étendue ont été répPésentés sur la carte (fig. 1, Pl. VII). Par la nature même des recherches dont j'étais chargé, j'ai. dû suivre, pour ainsi dire pas à pas, la plus grande partie des limités de ces diverses formations: à ce point de vue, j'ose espérer que le tracé que j'ai fait n'offrira pas d'antres erreurs
Massif
de la province de flulva.