Annales des Mines (1857, série 5, volume 12) [Image 315]

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VOYAGE DANS LA SIERRAMORENA

blent annoncer une certaine régularité dans l'ensemble

de l'allure du bassin du Guezna. Les travaux, qui sont jusqu'ici restés dans le voisinage des affleurements, n'ont pas non plus constaté de grands dérangements. Pourtant, j'ajouterai que, sur plusieurs points, à la surface, on voit des traces de contournements de couches, qu'il n'est pas possible de vérifier à l'intérieur, à cause de l'isolement de travaux d'ailleurs si peu développés. Ainsi, un peu au nord du confluent du Tamajoso et du Guezna, on voit très-bien les assises du terrain se relever vers le nord pour ensuite plonger dans la même direction et constituer deux petits lambeaux à stratification presque horizontale, l'un sur la droite et l'autre sur la gauche du Tamajoso. Au pied sud du Cerro de los Pedernales , la limite du terrain houiller avec les schistes anciens, après avoir suivi au nord la direction nord-sud, tourne ce monticule et s'infléchit vers l'ouest pour redescendre ensuite au sud-est de la Hacienda de Mon teorcas. Au changement de direction paraît correspondre plus qu'un contournement ; il est probable qu'il y a là quelque faille de part et d'autre de laquelle les couches plongent d'une manière très-différente. Richesse La question importante au point de vue industriel, de ce bassin c'est-à-dire celle de la détermination du nombre des en lion in, terraiPuissancelong couches, de leur puissance, de leur allure ne saurait n le du du Guezna. être résolue définitivement en l'état actuel des travaux. Toutefois, voici quelques données qu'on peut considérer

6o

ET LE NORD DE L'ANDALOUSIE. met.

met.

2,s0 de houille. 0,80 de schistes. 0,50 de houille. 0,80 i mètre de schistes.

2,10 de houille. 0,75 de schistes. o,65 de houille. Et au-dessus, schistes, grès et poudingues. Soit en tout : (0%55 de houille.

C'est le seul point de la rive droite du Guezna où l'on voit bien les affleurements. Au nord, on ne retrouve au

jour que des traces incertaines de ces couches ; mais les nombreux puits ouverts par la compagnie du Guadalquivir, toujours à peu de distance des limites nord et ouest, ont rencontré un faisceau analogue à celui-là. On paraît avoir recoupé par tous ces puits deux couches

principales : l'une, supérieure, aurait 1.-,6o à im,So de puissance, et l'autre, mètres à 2m, 5o. Enfin, sur plusieurs points, il existerait une troisième couche inférieure, de om,4o à ora,6o, mais souvent sale et rétrécie

au point de devenir inexploitable. L'un de ces puits aurait donné la coupe suivante mét.

Ilouille

1,70

Schistes..

2,00 9,00 0,85 0,55

Houille Schistes. Houille

\ (1)

Sur la rive gauche, on ne voit guère qu'un affleurement à la rencontre des deux rivières (Guezna et Tama-

joso). Les innombrables puits ouverts de ce côté, par

comme assez positives. Dans la région ouest, au pied du Cerro de los Pedernales, et un peu au sud des bureaux de la compagnie du Guadalquivir, on voit très-bien les affleurements houil-

(/) Les houilles du bassin de Villanueva-del-Rio doivent être rangées dans la classe des houilles grasses collantes et tendres;

lers, le faisceau de couches qu'on coupe là présente la succession suivante

l'un provenant des travaux de la Réunion et l'autre des travaux du Guadalquivir m'ont donné : le premier, 72,50 p. 100 de coke; le second, 75,00.

généralement très-pures, elles donnent, par calcination, un coke argentin, brillant, mals très-léger. Deux échantillons,