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VOYAGE DANS LA SIERRA-MORENA
ET LE NORD DE L'ANDALOUSIE.
la compagnie de la Réunion, n'ont généralement atteint qu'une couche de 2 mètres à 2m, 2 o de puissance, quel-
reposent les couches miocènes et les alluvions, on re connaît qu'elle est formée par les tranches droites des mêmes schistes qui limitent le terrain houiller au nord et à l'ouest. Au contraire, vers le sud, au coude du Guezna, on voit nettement les assises miocènes appuyées sur les grès et poudingues houillers. Au surplus, une première vérification de la continuation du terrain carbonifère sous les étages tertiaires a été faite, il y a déjà plus de dix ou douze ans, par un sondage placé dans la partie sud des concessions de la Réunion ( Voyez la carte,
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quefois divisée en deux ou trois bancs par des nerfs schisteux d'un à deux pouces d'épaisseur. Deux ou trois puits seulement auraient de ce côté recoupé une couche inférieure de om,5o à om,6o, d'assez mauvaise qualité et le plus souvent inexploitable. Tout ce qui précède se rapporte à la partie la moins
épaisse du terrain 'houiller, les travaux n'ayant pas, jusqu'aujourd'hui, pénétré dans la région centrale. Si l'on s'en rapporte aux coupes observées dans les divers puits et aux coupes superficielles, on peut fixer la puissance de ce terrain houiller à Go ou 8o mètres dont 20 à 25 mètres de poudingues et grès, à la base, lo à 15 mètres d'étage schisteux et charbonneux, 3o à 4o ou 5o mètres de grès ou poudingues supérieurs. La proximité de ce bassin, par rapport au GuadalImportance de ce bassin. quivir et à Séville, lui donne déjà une grande imporSon prolongement tance; mais s'il ne s'agissait que de la portion aujoursous les terrains tertiaires. d'hui découverte, cette importance serait cependant assez réduite. Ce qui peut lui assurer un avenir beaucoup plus brillant, c'est, s'il se vérifie, son prolongement sur les terrains tertiaires que j'ai décrits précédemment. Si l'on se reporte à ce que j'ai dit précédemment des limites de ce bassin et si l'on jette les yeux sur la carte, Pl. IV, fig. 1, on verra que c'est à peu près exclusivement au sud que le terrain houiller peut se prolonger sous les terrains tertiaires. A l'ouest, entre les Cerros des Peder-
nales et de la Enearnacion , les alluvions, sables et mollasses tertiaires s'avancent bien et même assez haut; mais, d'une part, les couches houillères se relèvent vers l'ouest, au pied de los Pedernales, et de l'autre, partout
où, dans cet espace, on découvre la base sur laquelle
fig. 1).
Ce sondage, exécuté par M. Degousée , a donné la coupe suivante, d'après les notes de cet ingénieur. met.
Sables avec blocs de grès Sables argileux avec coquilles Sables bleuâtres.
11,70 7,10 5,80 2,10 o,h5
Argiles vertes. Roche granitique (i)
11,70 18,80 22,50 24,70 25,15
Terrains tertiaires : 25 à 5o mètres.
Argiles grises sableuses. ...
4,25 3,00 4,45 4,40 5,3o
Argiles noires.
Argiles jaunes très-dures.. . Argiles rouges Roche quartzeuse.
1,o6
Schistes Roche quartzeuse.
Schistes et roche quartzeuse. . Schistes et charbon Schistes Houille Roche quartzeuse. Houille Schistes.
.
5,54 2,78 15,29 5,60
82,4' 85,19
ioo,48 104,08
I,70
'05,78
10,92 1,35 10,00
116,70
Terrain houiller : go à 100 mètres.
(i) Peut-être déjà des poudingues.
29,4o 32,40 36,85 41,25 46,55 76,87
/18,o5 128,05