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TRAVAUX FAITS
AU LABORATOIRE D'ALGER EN 1856.
à 28 grammes. Nos extraits ont toujours présenté une couleur et une odeur convenables, et qui ne faisaient pas soupçonner dans les vins la présence des matières étrangères. Comme pour les vins naturels, le poids de nos extraits a varié entre des limites assez éloignées. On ne peut pas déduire des variations de ce poids des conséquences bien rigoureuses relativement à la falsification des vins par une addition d'eau. Seulement, si on trouvait un vin dont l'extrait aurait un poids de beaucoup au-dessous de la limite inférieure connue jusqu'à, ce jour, limite qui est de 19 grammes environ par kilog. de vin, on pourrait être fondé à croire que le vin a été additionnée d'eau.
rr 3, à 5',7/10 vin Ir 1.1. Il est en moyenne de 2I',10. Les variations de ce poids tiennent sarr doute d'une manière générale
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Supposons, par exemple, un vin dont l'extrait pèse, 26 grammes par litre et qu'on étende ce vin de son volume d'eau conte-
nant 2 grammes de matières salines par litre d'eau. Deux litres du mélange d'eau et de vin évaporés jusqu'à consistance d'extrait donneront un résidu pesant 28 grammes, soit ils grammes par litre. Le chimiste chargé de l'expertise de ce mélange sera, dans ce cas, autorisé à supposer que l'on a ajouté de l'eau potable au vin, et que c'est pour ce motif que le poids de l'extrait est si faible. Mais s'il voulait déduire du poids de l'extrait le volume d'eau qu'on a ajouté au vin, il devrait connaître à priori le poids réel d'extrait donné par le vin primitif
non additionné d'eau, et, le plus souvent, il ne connaîtra pas ce dernier poids. Les poids d'extraits des vins naturels d'une même circonscription communale n'ont rien de constant d'une propriété l'autre, et pour la même propriété, d'une année à l'autre. On ne connaît les limites extrêmes des poids d'extrait que pour des vins d'un très-petit nomtre de localités. Dès lors, l'expert ne peut rien conclure du poids de l'extrait lorsque ce dernier est compris entre les limites connues ; et quand ce poids estes dehors de ces limites, l'expert ne peut avoir que des présomptions et non pas des certitudes. L'incinération des vins est une opération assez délicate, mais Poids des cendres. qui, avec quelques précautions, peut se faire à la fois sur 5o0 grammes de vin. On a indiqué plus haut la manière de faire cette opération. En traitant les cendres par l'eau distillée, on en déduit successivement le poids des cendres solubles dans l'eau et le poids des cendres insolubles dans l'eau. Le poids des cendres solubles dans l'eau a varié de i.g,80 vin
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à ce que les vins sont de provenances diverses. Le poids des cendres insolubles dans l'eau a varié de 0',390 ), à og,860 ( vin no ni). Il est en moyenne de o',598. (vin n°
C'est dans ces sels insolubles que se trouvent la plupart des , frauduleusement ou par oxydes métalliques ajoutés au mégarde. Ainsi le cuivre, le plomb, le fer, l'alumine s'y trouveront en entier. Une quantité notable de fer (o',75 de sulfate de protoxyde de
fer cristallisé par litre) colore en brun-rougeâtre les cendres insolubles dans l'eàu. Presque tous nos vins ont laissé un résidu blanc; le vin n' i4 seul a fait exception. Le résidu avait une couleur violette due à une très-petite quantité de protoxyde de cuivre qu'il eût été difficile de doser exactement dans 100 grammes de vin.
On remarquera que le poids des cendres insolubles dans l'eau est de beaucoup inférieur au poids des cendres solubles dans l'eau, et présente des variations moins considérables. Si l'on connaissait les limites extrêmes du poids des sels insolubles, pour une série considérable de vins naturels, la détermination du poids des sels insolubles pour un vin suspect donnerait une indication précieuse qui serait contrôlée, du reste, par l'examen de la couleur et l'analyse complète des sels insolubles. Le poids total des cendres des vins a varié de 2g,580 (vin le 25), à Lts,51to (vin n°
Il est en moyenne de 5g,466; ce poids est plus considérable que celui des sels contenus par 'kilogramme d'eau potable ordi-
naire. Ce dernier poids s'élève au plus à 2 grammes par kilogramme. Il ne manque pas d'eaux qui en renferment davantage, mais elles sont alors de qualité assez médiocre. Les eaux potables des terrains tertiaires sont, en général, les plus chargées de matières salines. Celles des terrains secondaires sont ordinairement plus pures. Les plus pures sont, en général, les eaux des terrains granitiques. Elles ne renferment le plus souvent que quelques centigrammes de matières salines par kilogramme. En admettant qu'on étende un vin avec de l'eau potable de bonne qualité, ce mélange ne peut que diminuer la proportion totale des matières salines contenues dans les cendres
du vin. Si donc on avait pour une suffisante quantité de vins naturels, les limites extrêmes du poids total des cendres d'un