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TRAVAUX FAITS
S II. Analyses d'eaux. On a fait connaître, dans le compte rendu de 1854, la méthode générale suivie au laboratoire d'Alger pour l'analyse des eaux. Quelques modifications y ont été apportées suivant la nature des eaux. Ainsi, pour les eaux éminemment chargées
de chlorure de sodium, on dose les alcalis à l'état de chlorures, après avoir précipité la solution par un excès de baryte caustique, ainsi qu'on l'a indiqué plus haut dans l'analyse
que les recherches complète de l'acide phosphorique sont impossibles.
Il en est de même pour la recherche de l'arsenic. (a) EAUX MINÉRALES. - Sels divers pour I kilo d'eau. Analyses faites par M. DE MARIGNY. .
Pour les eaux où les sels terreux dominent, cette méthode donne ordinairement de mauvais résultats, et il vaut mieux doser les alcalis à l'état de sulfates. On peut encore opérer de
la manière suivante. On évapore l'eau à siccité et l'on reprend le résidu par l'eau distillée pour séparer les sels insolubles. On évapore de nouveau à sec la solution aqueuse; on ajoute quelques gouttes d'acide sulfurique sur le résidu pour dépla-
cer les acides chlorhydrique, carbonique et nitrique; on
chasse l'excès d'acide sulfurique en évaporant encore à sec et calcinant ensuite au rouge sombre ; on dissout les sulfates dans l'eau et l'on mélange la solution froide avec du carbonate de baryte en poudre. On fait passer un courant d'acide carbonique, on précipite ainsi du sulfate de baryte, et il reste en dissolution des bicarbonates de chaux, de magnésie, de baryte, de soude et de potasse. On évapore à sec, ce qui transforme les bicarbonates en carbonates neutres. En reprenant par l'eau, on ne dissout que les carbonates alcalins qu'on tranforme ensuite en chlorures. Ce procédé a été appliqué plusieurs fois pour le dosage des alcalis. Quand les eaux renferment des phosphates terreux, ceux-ci
sont précipités avec le peroxyde de fer. On s'est contenté ordinairement de constater dans ce fer la présence ou l'ab-
sence des phosphates. Il faudrait un volume d'eau assez considérable pour doser exactement la proportion de ces phosphates. Comme on ne peut disposer généralement que de deux litres d'eau pour faire
toutes les recherches exigées par l'analyse, parce que ces eaux sont recueillies le plus souvent par les ingénieurs des mines pendant leurs tournées d'exploitation, on comprend
-
.
.,
NATURE DES SUBSTANCES.
...p -. (1)
Chlorure de sodium
Chlorure de potassium. . Chlorure de magnésium Chlorures Sulfate de chaux Sulfate de magnésie Sulfate do soude
.
. ....
Sulfates.. Carbonate de soude Carbonate de chaux. Carbonate de magnésie. Peroxyde de fer Phosphates. Silice gélatineuse
Residu insoluble dans l'eau après l'evaporation à sec. Matière organique Total des sels Densité .
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des vins.
Cette méthode est très-rapide et donne de bons résultats.
655
1856.
AU LABORATOIRE D'ALGER EN
652
gr 1,4234 0,1066 0,0270 1,5570 0,2828 0,1416 u
c=1 7, e. 5 41 43 ' a'.1
(2)
gr. gr. 0,84310 0,5175 i,
0,06550 0,2561 0,1380
(4) gr.
0,5326 »
»
0,5326 0.8266 0,2726 0,0885(a) 0,4280 1,5272 0,0885 » »
--- .---- .---..
0,3680 0,0249 0,0180
0.4180
....--,....
' ',7
0,90860 0,5175
0,4031 » 0,1850 0,0455
0,4244
(3)
0,2866 0,0500 0,0266
0,0100
0,4540 0,1050 0,0680 0,0050 0,0050
0,2455
0,1830
0,3698
"" 0,0050
»
0,0066
Indéterminé Indéterminé Indéterminé Indéterminé
2,4003 ,,
1,5572 ',
1,2430 1,00103
2,4296 1,00165
(a) Une portion de ce sulfate de soude provient de l'oxydation du sulfure de sodium.
Les sources thermales de Hammam-el-Hamé, dans l'Ouarencenis, sont situées à 8 kilomètres environ est-sud-est de la maison de commandement du caïd des caïds, sur les bords de l'Oued-el-Hammam. 11 y a quatre sources sur la rive droite de la rivière et une source sur la rive gauche. Elles sourdent à travers les argiles schisteuses du terrain jurassique. La plus forte d'entre elles débite environ !Loo mètres cubes en vingtquatre heures. Sa température prise au bouillon est de lie. Le bureau arabe d'Orléansville a fait construire auprès de cette
source une piscine recouverte par une baraque en maçon-