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APPLICATION DES MACHINES LOCOMOBILES.
Surface de chauffe du foyer. Surface de chauffe des tubes.. Surface de chauffe totale Timbre de la chaudière et du cylindre Diamètre du cylindre à vapeur
Course du piston. ......
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Longueur de la bielle. Vitesse normale de la machine.
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SYSTÈME D'ÉCLISSES ESSAYÉ
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1,000
3,i08 à, "08
6 atmosphères. 0,120 0,500
100 tours par minute.
La Pl. VI représente une machine portant deux pompes à plongeurs pour l'alimentation d'un réser-
NOTE SUR UN NOUVEAU SYSTÈME D'ÉCLISSES ESSAYÉ SUR LA LIGNE DE NEVERS A ROANNE.
Par M. DÉSBRIÈRE, ancien élève des Écoles polytechnique et des mines, ingénieur de la voie au chemin de fer de Lyon (ligne du Bourbonnais).
voir d'eau. Les pompes sont mues par des excentriques
montés sur l'arbre du volant. On s'en sert pour remplacer les machines fixes établies sur la ligne lorsque, pour une raison quelconque, elles ne peuvent fonctionner. Dans diverses localités, elles ont été appliquées à un service permanent, afin d'éviter les lenteurs et le prix élevé de l'installation des machines fixes ordinaires. Les figures sont assez complètes pour qu'il ne soit pas besoin d'une description plus détaillée. La même planche représente l'application d'une de ces machines à une grande plaque tournante de it-,6 o ; L'arbre horizontal du treuil de manoeuvre, précédemment mis en mouvement par les hommes, a reçu tout simplement, à une de ses extrémités, la manivelle qui reçoit le mouvement de la locomobile, de sorte que si celle-ci ne pouvait fonctionner, on remettrait les manivelles à bras et la plaque serait, comme autrefois, mise en mouvement par les hommes. Nous avons un certain nombre de ces petites machines en service ; elles fonc-
tionnent très-régulièrement, la conduite en est trèsfacile et l'entretien presque nul. La consommation de combustibles, composée de déchets de coke, est d'environ 8o kil, par vingt-quatre heures dans les grands dépôts où il y a beaucoup de mouvement de machines.
Les joints des rails sont un des points les plus déli-
cats et les plus importants de l'établissement et de l'entretien de la voie dans les chemins de fer. Le rôle qu'ils jouent dans cette question est même tellement essentiel, que là où les joints sont mauvais, la voie est forcément mauvaise, et que là où les joints sont bons, la voie est presque toujours bonne. Un des perfectionnements les plus importants apportés dans ces derniers temps à la voie sur travertes (qui est de beaucoup la plus répandue) a été l'introduction des éclisses. Les inventeurs de ce système paraissent
être deux ingénieurs anglais, MM. Richardson et Adams, qui en ont pris le brevet en Angleterre en 1847. Il s'est répandu rapidement en Angleterre, et en Allemagne où il est presque universellement employé. Il n'a été introduit d'abord en France qu'avec une certaine timidité, mais il est appliqué maintenant sur une grande échelle par les compagnies du Nord et d'Orléans, par celle du Dauphiné, etc. Dans un mémoire inséré aux Annales des mines, (5' série, tome I, année 1851), M. Lechatelier a fait connaître ce système et les inconvénients du coussinet de joint, auxquels il est destiné à remédier. Il est inutile de revenir sur les avantages qui lui sont propres