Annales des Mines (1858, série 5, volume 14) [Image 229]

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DÉTERMINATION DES ESPÈCES CRISTALLISÉES.

cristaux ayant toujours des faces un peu arrondies, les mesures d'angles n'ont jamais pu être prises avec une grande exactitude. Deux petits octaèdres que j'ai taillés

sur un ou sur deux angles ne -m'ont pas paru avoir d'action régulière sur la lumière polarisée, soit parallèle, soit convergente ; il est donc très-probable que

FORAGES ARTÉSIENS, ETC.

RAPPORT SUR LES FORAGES ARTÉSIENS EXÉCUTÉS DANS LE SAIl'ARA

DE LA PROVINCE DE CONSTANTINE EN 1856-1857.

leur forme primitive appartient réellement au système cubique. Afin de faciliter les recherches, j'ai pensé qu'il serait

commode d'avoir un résumé des résultats contenus dans mes deux mémoires, et j'ai construit une table alphabétique (1) où le premier est désigné par I et le second par II. Cette table contient à peu près tous les minéraux qui, à ma connaissance, ont été l'objet d'un examen optique plus ou moins approfondi. Le nombre des substances observées est d'environ Si à un axe et 85 à deux axes, et il en reste bien peu qui soient transparentes ou susceptibles de le devenir en plaques minces. Parmi elles on peut citer le réalgar, la limite, la pajsbergile, où l'on aperçoit un système d'anneaux à travers deux faces naturelles ; la Beudanliie, sur la forme de laquelle les minéralogistes n'ont pas encore pu se mettre d'accord ; 1' aphanèse, la calédonile, la lanarkile et l' atac anzi,te.

Quant aux produits de laboratoire qui fourniront , toujours une ample matière aux observations, outre

A.2.1

Par M. DESVAUX,

général de brigade, cornmandant la subdivision de Batna.

Si d'un sommet des monts Aourès on jette les yeux

sur le Sah'ara qui s'étend à leur pied, on est frappé d'étonnement et d'admiration par un spectacle étrange et plein de grandeur : aussi loin que la vue peut atteindre, Se déroule une plaine jaunâtre dont la ligne d'horizon se confond avec celle du ciel, ainsi que cela se re-

marque en pleine mer. Au nord de cette région des sables, dans les Zibans, les oasis et leurs forêts de dattiers apparaissent comme des taches noires (i) , se découpant en relief sur le fond des plaines dont elles rompent la monotonie. A cette distance, tous les accidents de terrain disparaissent dans cette immensité. Hors de la vue, d'autres

groupes d'oasis, l'Oued-Rir', l'Oued-Souf, Ouargla, descendent jusqu'au-dessous du 52 degré de latitude,

ceux que j'ai décrits, MM. Grailich et de Lang en ont examiné un grand nombre pour lesquels on pourra consulter utilement leurs publications.

et ont fait comparer le Sali' ara oriental, le seul dont il soit question ici, à un vaste archipel d'oasis verdoyantes au milieu d'un océan de sables. Après ce premier moment de curiosité, tout specta-

(i) Elle sera placée clans la table des matières à la fin du volume.

teur attentif se demande les causes de cette réunion d'oasis ; pourquoi elles n'existent si nombreuses que (I) Strabon, C. Pison. TOME XIV, 1858.

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