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DEPIIEGfATION D'UN MATÉRIEL ROULANT
DE CIIEMIN DE FER.
S'il s'était agi de faits actuels, il aurait suffi de mesurer l'épaisseur de chacun des foyers en en perçant les quatre parois et après avoir constaté qu'ils n'étaient ni fendus ni brûlés ; on aurait obtenu le montant de la détérioration en multipliant la diminution d'épaisseur par le prix du millimètre. Mais comme il n'était plus possible de connaître par
Cette faiblesse dans l'altération des parois tient à la bonne qualité du cuivre des foyers et peut-être plus encore à celle des eaux d'alimentation des machines.
des moyens directs et matériel§ les épaisseurs des foyers
nous adressant aux faits accomplis dont nous avons
au j" janvier 1855, il nous a fallu opérer à peu près comme pour les bandages, c'est-à-dire, chercher des coefficients de détérioration par kilomètre parcouru; prendre les parcours effectués par les foyers à ladite
cherché à déduire des moyennes. Le relevé des livres nous a permis d'apprécier l'in-
époque, et multiplier ces deux éléments l'un par
à la totalité du parcours kilométrique des machines, nous en avons déduit la moyenne cherchée.
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l'autre pour obtenir le chiffre de la détérioration au ierjanvier 1855. Dans la détermination du coefficient, nous avons dû prendre en grande considération les causes étrangères à l'usure naturelle, c'est-à-dire celles qui proviennent des brâlures, des gerçures, etc., puisqu'avec les charges
que les machines ont à remorquer maintenant, et les pressions auxquelles sont trop souvent exposés les foyers, la presque totalité des réparations de ces pièces, dans les commencements d'une .exploitation, est la con-
séquence des accidents et non de l'usure progressive due au travail du foyer. C'est un fait dont nous avons acquis la certitude en extrayant des livres d'ateliers les réparations effectuées aux foyers depuis l'origine de
l'exploitation jusqu'au Si mai 1855. Pas un foyer n'avait été descendu jusqu'alors pour cause d'usure, et les mesures directes que nous avons prises aux ateliers en faisant percer les parois des vieux foyers, ont prouvé que ces parois avaient le plus souvent conservé
très-sensiblement leur épaisseur première après des parcours considérables.
Comme au point de vue des avaries étrangères à l'usure naturelle tout est variable et presque insaisis, il n'est pas possible de trouver de sable à règle, et nous n'avons pu en apprécier l'influence qu'en
fluence des avaries sur le remplacement des foyers, comparant ensuite la dépense effectuée pour ce chapitre
De cette manière nous avons été conduit à établir séparément deux coefficients, l'un pour la détérioration kilométrique des foyers par l'usure, l'autre par la détérioration due aux avaries.
Pour arriver à la détermination d'un coefficient de détérioration des foyers par l'usure, nous avons choisi parmi les machines dont le foyer n'avait pas été descendu, celles qui offraient les plus grands parcours; nous en avons fait percer les foyers en plusieurs points convenablement choisis ; nous avons mesuré les épaisseurs à ces points et nous avons pris pour chacune des machines des moyennes entre ces mesures. La même opération a été répétée aux ateliers sur des foyers descendus et dont on connaissait exactement les parcours. De toutes ces opérations nous avons pu conclure que la diminution d'épaisseur des foyers due à l'usure par ao,000 kilom. de travail accompli pouvait être représentée par om,00 Nous ne dissimulerons pas que la détermination de
Coeffictent de
la détérioration
par l'usure.