Annales des Mines (1858, série 5, volume 14) [Image 281]

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DÉPRÉCIATION D'UN MATÉRIEL ROULANT

aux ateliers, un approvisionnement complet de pièces de rechange. La vis de serrage et les petites glissières servant de guides aux porte-sabots étaient les seules pièces qu'on eût à remplacer de temps en temps.

Nous avons donc fait usage du premier des deux moyens (l'évaluation, admettant comme ayant été en bon état de service tout frein qui n'avait pas subi de

réparation aux ateliers, du ier décembre 1852 au Appareils d'attelage.

Si mars 1853. es appareils consistent dans la barre d'attelage qui est liée à la machine par le moyen d'un goujon en fer, et dans le mécanisme du serrage agissant sur des tampons amenés au contact de la locomotive par un mécanisme particulier. Nous avons regardé comme ayant été en bon état de service tous ceux de ces appareils qui ne figuraient pas

sur les livres d'ateliers du 1" décembre 1852 au '!1Supports, roues

essieux, plaques de garde.

Cliàssis et boites à graisse.

Tuyaux

de communication

du tender avec la chaudière.

Si mars 1855. Pour les supports, roues, essieux, plaques de garde, nous avons adopté les principes énoncés quand nous avons apprécié la détérioration de ces organes au chapitre des locomotives; nous nous y référons. Nous n'avons pas eu à établir de dépréciation pour ces organes, dont on considérait la durée comme à peu près illimitée. C'est également aux livres d'ateliers que nous avons eu recours pour estimer la dépréciation des rotules et des tuyaux de communication, faisant usage, comme pour les organes dénommés ci-dessus, du tableau n° 7, qui donne les prix du remplacement.

DE CHEMIN DE FER.

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§ II. Organes qui se détériorent par la durée Piuâit que par l'effet da

Les chiffres de la dépréciation ont été obtenus suivant les principes établis ci-dessus pour les organes de la même catégorie des locomotives. Nous nous y réfé, rons (page 511). Le prix du remplacement d'une caisse à eau contenant 5 mètres cubes était fixé à 1.892 fr.; pour celles de 6 mètres cubes à 2.272 fr. La durée moyenne était estimée à quinze ans. Nous avons regardé comme neuve toute caisse à eau qui, au 1" janvier 1855, n'avait eu que six mois de service; pour les autres, nous avons procédé par dixièmes, à raison de 189,2o pour la première grandeur, et de 227,20 pour la seconde.

On donne aux tenders, pour les peindre complètement, cinq couches au prix total de 12,0 fr. La durée moyenne actuelle d'une peinture est d'environ trente mois ; nous avons adopté trente-six mois, parce que dans l'origine les tenders étaient moins fatigués qu'ils l'ont été plus tard. Cette durée doit varier nécessairement, suivant la proportion entre les nombres des tenders et des machines locomotives. Les détails dans lesquels nous venons d'entrer prou-

vent que dans l'appréciation des tenders, nous avons fait usage des principes appliqués aux organes similaires des machines. Le résultat de notre travail a été inséré dans i 27 feuilles d'inventaire semblables à celle que nous joignons à cette publication.

En résumant ces feuilles, nous avons trouvé les

chiffres consignés au tableau ci-après TOME XIV, 1858.

00

Caisses S eau.

Peinture.