Annales des Mines (1858, série 5, volume 14) [Image 280]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

52 2

§

DÉPRÉCIATION D' UN MATÉRIEL ROULANT

Organes qui s'usent par le rayait du tender.

DE CHEMIN DE FER.

523

servi sans faux cercle, elle variait entre or",o5o et om,o35; un seul avait orn,o55, et pour les roues avec

Bandages.

faux cercles, l'épaisseur des bandages rebutés était généralement de om,025.

Nous avons appliqué aux bandages des tenders les mêmes principes qu'a ceux des locomotives; il est inutile d'y revenir. Ces voitures ont quatre roues égales ; pour les ten-

choses égales d'ailleurs, plus forte aux tenders qu'aux machines, à cause du frottement de glissement sur les .rails quand les freins sont serrés.

ders n" i à 120 le diamètre des roues est de i mètre; il est de m,2o pour les autres, c'est-à-dire pour les tenders contenant 6 mètres cubes d'eau et servant aux machines Crampton. Nous avons établi séparément le coefficient de l'usure kilométrique pour les deux espèces de bandages correspondant aux diamètres de i mètre et de 1-,20. Le tableau n° 2 (lignes 6 et 8) nous avait donné la valeur du remplacement de chacune des espèces. Les parcours kilométriques relevés très-exactement figuraient sur un tableau qu'il est inutile de reproduire ici; nous en avons déduit les parcours moyens.

Le tableau n° 6, qui résulte de la combinaison du prix du remplacement et du parcours moyen, donne les coefficients de la détérioration kilométrique. Ces coefficients appliqués à chacun des bandages,

dont nous connaissions les parcours au Si décembre

1852, en ont fait connaître la détérioration à cette époque.

L'épaisseur des bandages de tender, prise au milieu de la surface de roulement, était de orn,o5 ; on rebutait

ces pièces, comme pour les machines, quand elles étaient réduites à om,025 sans avoir subi d'autres avaries que celles dues au frottement contre les rails. Nous avons mesuré l'épaisseur d'un certain nombre de bandages de tenders rebutés ; pour ceux qui avaient

L'usure des bandages est habituellement, toutes

Freins. Il en est des freins comme du mécanisme des locomotives; on ne peut les apprécier que dans leur ensemble,

par l'inspection des pièces, par les renseignements à prendre auprès du mécanicien et du chef de dépôt. Ce mode d'appréciation étant impossible quand il faut se reporter à plusieurs années en arrière, nous avons dû procéder par des moyens indirects. Deux méthodes se présentaient :

1° Considérer en bon état de service tout frein qui n'avait pas été retouché dans les ateliers du ior décembre 1852 au 51 mars 1853, et pour ceux qui avaient

subi des réparations, retrancher de la valeur du frein celle des pièces que, d'après les livres d'ateliers, on avait remplacées pour cause d'usure ; 2° Ou bien, connaissant le prix des freins et leur durée moyenne, procéder par dixièmes, en défalquant autant de dixièmes du prix qu'il s'était écoulé de dixièmes de

la durée depuis le dernier changement de l'appareil jusqu'au i" janvier 1855. Ce dernier procédé, qui était le plus simple, n'a pu être employé parce qu'on ne connaissait pas encore la durée moyenne d'un frein. Les réparations qu'ils exigent sont si peu nombreuses qu'on n'avait pas même alors,