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Conces sion der788 .
G.OMBUSTIBLES MINERAUX
relit formées , dissoutes et reformées dans l'espace de quelques années, pour fournir les fonds nécessaires ; mais l'établissement, loin de se relever , s'obéra de plus en plus , et l'acte de reconstitution de la société du 18 mai 1786 constate, au l er mars 1786, un passif de 550,000 fr ., et la nécessité de faire de nouveau une mise de fonds de 500,000 fr ., à l'effet de suivre les travaux et principalement d'aviser au transport du charbon de terre depuis les mines jusqu'à Moulins, soit en s'assurant d'un nombre suffisant de voituriers, soit en ouvrant un canal de navigation des mines à Moulins , d'après les plans et devis les plus économiques . De nouvelles actions furent alors émises pour faire face à ces besoins, et en même temps la société sollicita, pour 30 nouvelles années , la prorogation de son privilège et l'extension de sa concession jusqu'à l'Allier . Un arrêt du 16 février 1788 fit droit à cette double demande. Néanmoins, les actions émises restèrent pour la plupart invendues, et les mines de Noyant continuèrent à languirjusqu'en 179 C, époque où les travaux, alors portés près le château de la Folie, furent entièrement abandonnés par suite de la difficulté de l'épuisement , et par' suite aussi de la dispersion d'une partie des membres de la compagnie . Après huit années d'une exploitation désastreuse, les travaux cessèrent, la Société fut dissoute et son matériel vendu ou dispersé. Les frères Mathieu essayèrent cependant de relever l'exploitation : une extraction assez considérable eut lieu en 1797, mais elle fut nulle les années suivantes. Sous la direction de l ' Ingénieur Duhamel, les travaux, poussés à 130 mètres, avaient pourtant pris un certain développement, lorsqu'un incendie, survenu dans la nuit du 5 au 6 floréal an XI, détermina l'éboulement de tous les travaux, et par suite leur abandon . Les frères Mathieu
