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COMBUSTIBLES MINERÀIM .
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dans leur nouvelle demande"en prorogation de concession, évaluaient la perte résultant de ce désastre, à plus de 200,000 francs . Par un décret impérial du 16 avril 1810, la concession des mines de Noyant fut en effet prorogée pour 50 ans , mais réduite à 108 kilomètres carrés 50 hectares . A cette époque, les frères Mathieu cédèrent tous leurs droits à la compagnie Thieffries , Perrier et C e ,déjà propriétaires des mines d'Anzin. Les travaux d'exploitation de cette Société ont eu lieu par trois puits principaux : les puits Thieffries, S t -Philippe et St -Louis. °novembre 1811 à Le puits Thieffries atteignit le jr 130 mètres de profondeur uue couche de houille que l'on présuma être celle anciennement exploitée à un niveau supérieur : pendant l'année 1812, des travaux de ;recherches firent reconnaître qu'elle était mal réglée, remplie de serrées, à peine épaisse de un mètre ; en un mot, inexploitable : on désespérait de rien tirer de ce puits, lorsqu'en novembre 1812, on reconnut qu'on avait laissé la grande çouche à quelques décimètres au-dessus, le puits étant tombé dans une serrée. Cette couche a été étudiée vers le S .-O . par une galerie de 130 mètres qui est constamment restée dans la serrée déjà observée au pied du grand puits : vers le Nord-Est elle fut reconnue par une galerie de 440 m . ; àpeu de distance du puits, la couche avait jusqu'à cinq mètres de puissance, mais cette épaisseur diminuait de manière à se réduire à l m ,60 ou 2 mètres ; à 280 mètres, on a trouvé une autre serrée de 100 mètres, au-delà de laquelle la couche reprenait sa puissance de 1 .1,60 à 2 mètres, et se continuait ainsi jusqu'à 580 m , sauf une seconde serrée de 26 mètres environ. Pendant que l'exploitation se poursuivait au puits Thieffries,on fonçait, à 580 mètres au Nord-Est, le puits
Concession der8to .
