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COMBUSTIBLES MINER4UX.
St-Philippe qui, en 1816, atteignit la couche à 103 mètres de profondeur . Le champ d'exploitation ouvert par ce puits s'est trouvé très restreint et limité de toutes parts par des serrées . Après cette reconnaissance on commença, à 520 mètres plus au Nord-Est, un troisième puits dit puits S t-Louis . Ce puits n'a également rencontré qu'un faible champ d'exploitation de 70 à 80,000 hectolitres au plus d'une houille de qualité très-médiocre. Les travaux du puits St-Philippe ayant été épuisés le 23 mai 1818, une nouvelle fosse, celle du Poirier, fut ouverte à 230 mètres au Sud-Ouest du puits Thieffries : cette fosse donna lieu, à la profondeur de 42 mètres, à l'extraction un peu couteuse d'une petite quantité de houille bientôt limitée par des serrées qui firent abandonner cette recherche . L'extraction n'eut plus lieu alors que par le puits St -Louis ; elle se poursuivit jusqu ' au 15 mars 1819, époque à laquelle la Compagnie, après avoir perdu, dans l'espace de neuf années , plus de trois cent mille francs, cessa tous ses travaux. La Compagnie Thieffries a aussi , de 1810 à 1819, fait un certain nombre de recherches dont les principales sont :le puits de Bellevue, creusé en 1810 et 1811 jusqu'à 88 mètres de profondeur , les deux puits de l'Espérance, creusés en 1816 sur la rive droite de la Queune, près Messarges , l'une de 10 mètres, l'autre de 40 mètres, et le puits du champ de la Vallée qui rencontra la veine de houille à 42 mètres . Toutes ces recherches ont à peu près démontré que la couche était inexploitable. Lasse de tous ces sacrifices inutiles faits pour établir une exploitation fructueuse dans les mines de Noyant, la Compagnie Thieffries déclara en 1820 vouloir renoncer aux bénéfices de la concession . Cette renonciation a été acceptée par ordonnance royale du 5 août 1829. En 1836, une nouvelle Compagnie, dite société civile
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