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EMPLOYÉS DANS LE CORNWALL. 8
DESCRIPTION DES MAN ENGINES
aux divers puits par lesquels on a successivement à, extraire. Dans ces conditions, on avait trouvé convenable d'avoir un tambour à axe vertical, les chaînes partant toujours tangentiellement et sans exiger aucun guidage spécial lorsqu'on déplaçait l'extraction. Mais les avantages de cette disposition sont largement compensés, d'abord par la nécessité de maintenir le tambour avec des bois très-forts contre les tensions dans les diverses directions , plus encore par le frottement per-
manent et considérable développé entre les roues d'angle fixées à l'arbre moteur et à l'axe du tambour, enfin par l'inconvénient inhérent au tambour; c'est-àdire la constance du rayon, d'où résulte un équilibre très-imparfait entre les efforts correspondants aux deux parties de la chaîne.
Aussi presque toutes les machines de construction récente, sont-elles munies de cages, soit fixées sur un arbre horizontal, mû par un engrenage plan, soit même, avec les cylindres à longue course, directement portées par l'arbre moteur. C'est évidemment à ce type de machine qu'il serait bon de recourir pour les man engines, de préférence à l'ancien. La convenance qu'il y avait à Levant et Dolcoath à utiliser les whims existants, a conduit l'ingénieur Hocking à résoudre élégamment la question de transformation d'un mouvement circulaire horizontal en mouvement alternatif vertical. Cette disposition, dont la nécessité est fâcheuse, ne serait pas à imiter; mais une courte description avec un crbquis linéaire n'en sera point ici déplacée (fig. 12, Pl. I). Entre le sol et la roue d'angle du tambour, l'arbre vertical laisse disponible une longueur d'environ 6', sur laquelle est placée la roue d'engrenage conductrice A;
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ci-après, la à côté est installée, comme je l'expliquerai B, de diamètre à peu près égal à grande roue conduite d'écelles des United-Mines; l'une et l'autre ont paisseur. Lorsque le man engine est en marche, la roue A est liée à l'arbre par trois goujons verticaux qui la traversent, et sont eux-mêmes boulonnés en dessous à un fort plateau en fonte adhérent à l'arbre, et sur lequel la roue repose; A et B sont alors en prise : quand on
veut extraire, on soulève A à un peu plus de audessus de sa précédente position. et elle est alors folle
Levant avec sur l'arbre. Cette manoeuvre se fait encore à
des leviers et à bras d'hommes ; mais à Dolcoath un levier terminé en fourche vient embrasser A; ses extrémités percées de trous, ainsi que A, reçoivent deux goupilles, et la queue du levier est abaissée par une chaîne, qui s'enroule sur un treuil à engrenages. L'arbre de B ne peut pas dépasser la roue, au-dessus de laquelle se promène la bielle; il a 6' depuis le plan inférieur de B jUSQU'à la crapaudine, solidement installée sur un bloc de granite, dans une fosse en maau-dessous de B çonnerie; il est en outre maintenu par un palier boulonné sur une forte pièce de bois de o"',4o d'équarrissage, noyée elle-même dans la maçonnerie et reliée à la traverse qui supporte l'arbre moteur de la machine. Pour combattre la tendance au renversement, on a placé sur l'alignement du puits et de B, et au delà de B, un balancier contre-poids (e) clergé de 5 tonnes, mû par une longrine (I) dont la tête est aussi conduite par le bouton de B. A Dolcoath cette longrine a 44' 15"1,310 de longueur et 8" = om,2.o5 d'équarissage ; le balancier est établi dans une fosse de 15' = 5m,57 de profondeur ; il a la forme d'un triangle rectangle