Annales des Mines (1859, série 5, volume 15) [Image 29]

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DESCRIPTION DES MAN ENGINES

EMPLOYÉS DANS LE CORNWALL.

probablement moins que doublé, tandis que le résultat sera, pendant la marche, un débit d'ouvriers deux fois plus considérable.

cune des deux tiges (1), ou 6 pour une tige unique. Ces nombres sont évidemment équivalents quant au temps laissé à l'ouvrier, si l'on a égard au mouvement relatif des points d'appui; savoir les paliers des deux

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Dans la pratique on se tient entre les limites que j'ai considérées ; tous les paliers ne sont pas garnis, et les courants contraires ne sont pas constamment égaux.

Quoi qu'il en soit, du moment que l'on adoptera la tige unique, on ne pourra profiter du travail moteur du poste descendant que par l'emploi d'une machine de

rotation, et celle - ci devra être pourvue d'un fort volant. Sous ce rapport, la disposition de Fowey est bien plus avantageuse que celle de Levant et de Dolcoath. Discussion

sur le type des machines motrices.

Les machines d'épuisement semblent tout d'abord désignées pour produire le mouvement alternatif avec temps d'arrêt aux extrémités de l'excursion. M. Warocqué, grâce à l'ingénieuse invention de son balancier

hydraulique, a pu appliquer à deux tiges la traction directe avec deux cataractes. Cependant de bonnes

Sécurité.

raisons pratiques justifient, pour les deux systèmes de man engines, la préférence accordée dans le Cornwall aux machines de rotation. L'objection que l'on pourrait faire à priori au mou-

vement circulaire est qu'a l'extrémité de l'excursion correspondant au point mort, il n'y a, à proprement parler, qu'un ralentissement sans arrêt. Deux faits y répondent : 1° la très-grande lenteur du mouvement au voisinage du point mort; 2° le jeu des pièces, douées d'une certaine élasticité, accru ici par la masse considérable des tiges et des balanciers. Ainsi qu'il a été dit plus haut, l'expérience a montré qu'avec une translation de 2 toises, on devrait se contenter d'atteindre par minute 5 excursions pour cha-

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tiges d'une part,.et de l'autre un palier mobile et un plancher fixe. Considérons le man engine de Fowey donnant 6 coups

par minute; supposons, le parallélisme de la bielle, les tiges rigides et inextensibles et le mouvement circulaire uniforme. 6 tours par minute correspondent à i tour en io secondes ; le bouton de la manivelle décrit un cercle de 6' = vs"; prenons des arcs de cercle, fractions simples de la circonférence et divisés en deux parties égales par un point mort, et calculons les cosinus verse des demi-arcs, on aura 36o"

--5-- = 72° décrits en 2 secondes ; cosinus verse 36. 36o° 6

36o"

io

6o" décrits en i seconde ; cosinus verse 3o°

g0,7

360 décrits en i seconde ; cosinus verse 18°

3",52

En s'arrêtant à ce dernier intervalle, on voit que, même géométriquement, l'ouvrier a t seconde à lui, pendant laquelle le palier n'est pas à plus de 5" + du plancher.

J'ai montré précédemment qu'un man englue fonctionnant dans de semblables conditions était bien suffisant pour répondre aux besoins d'une mine considérable; une disposition assez simple permettrait je crois, (,) Sur des Faltrkunst du Hartz , à deux lignes et conduites aussi par rotation, on donne jusqu'à 6 et 8 excursions à chaque tige par minute ; mais la longueur de l'excursion n'est que contre 3',657 dans le Cornwall, TOME XV, 1859.

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