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DESCRIPTION DES MAN ENGINES
EMPLOYÉS DANS LE CORNWALL.
d'atteindre facilement 8 excursions d'une tige par minute, ce qui dépasserait comme activité toutes les machines construites jusqu'à ce jour (1). Afin d'épuiser ce qui est relatif à la sécurité, j'ob-
vers le point mort. En effet, la tige, comme celle des pompes, part toujours assez rapidement au moment de l'admission de la vapeur dans le cylindre ; l'ouvrier
serverai que l'emploi de machines à cataractes, au
et se présenter devant le plateau à l'instant de ce
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moyen desquelles on laissera un arrêt complet de 2 secondes, offre plus de danger que le mouvement très-lent (i) J'ai représenté (fig. i) le tracé de cette disposition. J'avoue que sa nécessité ne se fait nullement sentir, mais il m'a semblé intéressant de l'indiquer, dans le cas où on ferait aux man engines le reproche immérité d'impuissance. La tête de bielle T des longrines n'est plus reliée directement au bouton B de la roue d'engrenage conduite; entre eux se trouve une fausse bielle M de /il de longueur à l'extrémité de laquelle est un petit arbre qui traverse la tête de bielle et sert d'axe de rotation à un galet; celui-ci parcourt une trajectoire située dans un pian parallèle à celle de B, mais dont la projection en diffère vers les deux points morts seulement. Cette trajectoire pourrait être une courbe quelconque aplatie vers ces points et se raccordant au cercle de B; je crois qu'on la composerait avantageusement de deux droites raccordées à chaque extrémité par des arcs de cercles. Le croquis correspond aux dimensions suivantes Cercle bbb... décrit par B; de rayon = 7' lm". Trajectoire bcd... décrite par T; OT 6'. Angle a.0c,'
600.
La droite ad est parcourue par T, tandis que B décrit un arc d'environ 58°, soit à peu près de la circonférence; celle-ci,
pour 8 tours par minute, exige 1; «a' sera parcouru en 7,5 = 101. De cette disposition résulterait aux changements de sens une
fatigue moindre des diverses pièces et assemblages; le frottement du galet sur ses guides sera insignifiant, si on a soin d'im-
primer la rotation dans un sens convenable, auquel cas la poussée de M et la traction de T donnent une résultante qui s'é-
carte peu de la trajectoire. Quant à la sécurité, elle est garantie par les courbes du raccord qui préviennent un départ brusque; enfin un très-fort volant serait ici nécessaire pour assurer l'uniformité de la rotation.
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qui sait avoir du temps devant lui a pu ne pas se presser!
brusque départ, tandis que sur le man engine il a à se préoccuper de saisir la période favorable, et s'il est un peu en retard, il peut encore atteindre le palier sans craindre aucun choc. Le caractère essentiel du man engine , est de fonctionner par intervalle aux heures de changements de postes ; rien n'est donc plus naturel que de chercher à la machine motrice un emploi en dehors du temps où il l'occupe. On évite ainsi d'avoir à entretenir la chau-
Avantage
déerjariinuees
rotatives.
dière en feu, et les mêmes mécaniciens font leur journée régulièrement. Or la force dont il convient de disposer
est de 55 chevaux effectifs, et c'est précisément celle qu'exigent les machines d'extraction dans les mines métalliques profondes . Même en admettant qu'on pût, dans les intervalles d'inaction, adapter facilement la machine, supposée non rotative, à une ligne de pompes, une force de 55 chevaux à la profondeur, qui rend rationnelle l'existence d'un man engine , donnerait un résultat insignifiant. Dans le Cornwall, les machines de rotation à double
effet sont construites pour une vitesse du piston de 25o' par minute = im,1055 par seconde ; la pression moyenne de la vapeur est estimée à in lbs. par pouce quarré = 01,702774 par centimètre quarré. Le tableau suivant présente la force en chevaux des quatre machines, telle que le constructeur l'évalue:, et
telle qu'elle ressortirait de la vitesse réelle, en admettant que l'on conservât la même pression moyenne.
Machines
en service.