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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
En résumé, on recherche pour le puddlage en acier les mêmes qualités de fontes qu'on traitait auparavant dans les aciéries au bois, c'est-à-dire des fontes manganésées , et généralement pures ou peu chargées de silicium, soufre ou autres éléments; mais, avant tout, on recherche les fontes un 'peu chaudes, comme les fontes
jette généralement sur le pourtour de la sole, on introduit la charge de fente : elle était de 200 kil, dans l'opération dont je m'occupe; mais, en général, on gagne beaucoup en sûreté dans le travail, en bornant la charge à 17o ou 18o, et même à i6o kil. La charge introduite, la grille piquée au préalable, mais après piquage, parfaitement regarnie de combustible, afin d'éviter les cheminées d'air, on lève le registre, on ferme exactement la porte, et la fusion com-
grises d'Afrique, de Corse et de l'Isère.
Comme exemple du travail et de la nature des produits du puddlage, je citerai une des opérations que j'ai suivies, et dans laquelle on traitait au mélange de 8o kil. Attelai et 120 kil. Solienzara: la première était grise très-graphiteuse; la seconde était truPée grise. Travail du puddlage. periode. Chargement. Confeeiion
de la sole.
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et le four étant amené à une bonne chaleur blanche, on jette
La sole ayant été réparée ou faite à neuf
sur la sole 25 ou 5o kil. de crasses de marteau et de battitures tombées aux laminoirs d'étirage. La proportion de ces additions varie avec la nature des fontes : celles qui, comme les fontes blanches, ont une tendance à produire par elles-mêmes une notable quantité de scories, et de scories grasses surtout, ne demanderont que 15 à 20 kil. d'additions, tandis que les fontes grises, comme certaines variétés très-graphiteuses de l'Alle,lik, en réclameront jusqu'à. 3o et 35 kil. Il va sans dire aussi que la nature de ces additions peut varier avec celle des fontes. Après les additions, qu'on (i) Pour faire une sole neuve, on fait brûler du rib'on autant que possible de menus fers de bonne qualité; quand ils sont brûlés et ramollis, on égalise la sole en ayant soin de bien garnir de scories les côtés du four et les autels. En laissant refroidirientement le four, on détache avec soin les parties restées so.ides afin d'obtenir une surface aussi unie qui possible. Au lieu de riblons, on se sert également bien de minerais de fers riches et réfractaires, comme certains fers oligistus. Pour la réparation qui Se fait après chaque poste de douze ',cures, on fait brûler de la même manière, /Io it 6o et quelquefois 80 kil. de riblons avec lesquels on rétablit le glacis de la sole.
mence à feu plein. Pendant toute cette période, on charge de la houille toutes les 12 011 14 minutes. En 12 ou 15 minutes, les additions sont fondues et forment
un bain de 2 à 3 centimètres de hauteur, s'ajoutant ainsi au peu qui pouvait rester sur la sole au début de l'opération : déjà l'on voit, à ce moment de l'opération,'
au bas des fragments de fonte ramollis, se dégager quelques bulles et flammèches. Au bout de ce premier quart d'heure, les ouvriers doivent retourner tous les fragments de fonte sur la sole. La fonte n'est complètement fondue que 4o ou 45 minutes après le chargement. A cette époque du travail, le four est au blanc très-vif, le bain est complètement liquide. On voit se dégager de temps en temps quelques bulles gazeuses qui soulèvent le bain là où elles passent. Le crochet ou rabot introduit dans cette masse y trace un sillon qui se referme presque immédiatement. Chaque fois que le crochet entre dans le bain et touche la fonte, on voit jaillir plus ou moins d'étincelles : c'est à ce .caractère que les ouvriers reconnaissent le plus ou moins de
crudité que présente la fonte après la .fusion; ils peuvent par là préjuger si elle sera rebelle ou non à l'affinage. En tous cas le bras:;age ne doit commencer que lorsque tout le bain présente cette fluidité parfaite.
2* période. Fusion.