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3' période. Brassage à temperature réduite; adoucissement de la foute. Incorporation réciproque de la fonte
et du laitier.
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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FomEs:
Le registre est baissé presque complètement, une flamme très-fumeuse sort par la porte de travail, le brassage commence avec cette réduction du tirage et par conséquent de la chaleur du four. En 15 20 , ou 5o minutes de ce travail, le bain s'épaissit notablement et on le voit peu à peu se gonfler et se soulever; mais pendant tout ce temps, le brassage se fait encore parfaitement et le crochet projette des étincelles aussi longtemps qu'il reste de la fonte liquide ou crue. Il est de première importance qu'au début de cette troisième période , le régime calorifique du four soit assez élevé pour que la réduction du tirage ne soit pas suivie, d'un abaissement trop brusque de température. J'ai vu , en effet, dans des opérations de fin de semaine surtout, alors que les fours usés, agrandis, prennent et conservent difficilement leur chaleur, j'ai vu, dis-je, des bains s'épaissir subitement à la surface, la masse épaissie se composant d'une partie de la fonte enveloppée dans le laitier , mais une autre portion de celle-ci irÉeux garantie du refroidissement par la cou-
verte que forme la première et par le contact de la sole, restait liquide, continuant à lancer des étincelles. En pareil cas, l'ouvrier est obligé de relever la chaleur du four en ouvrant de nouveau le registre; mais, pendant ce coup de feu, la partie de fonte prise dans le laitier s'affine et produit un bouillonnement partiel, tandis que celle qui est demeurée liquide n'éprouve aucun changement important. De là une irrégularité incompatible avec la production d'un acier homogène, même en supposant que l'ouvrier, consentant à un déchet inévitablement plus fort, parvienne à faire revenir sa charge. Les mêmes inconvénients se produisent quelquefois au début d'une semaine, parce qu'alors le four n'a pas atteint un régime calorique assez élevé.
RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
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Aussi, dans un certain nombre de puddleries pour acier, commence-t-on et finit-on la semaine par quelques affinages pour fer ; dans d'autres, où l'on tient à conserver la qualité du laitier, on aime mieux chauffer le four à vide que de travailler en fer. Au contraire , quand au début de la troisième période, le four présente un excès de chaleur, pendant que le brassage est mené d'une manière énergique, le bain se refroidissant lentement, la fonte et le laitier s'incorporent intimement , pour ainsi dire , molécule à mecule, et donnent une masse pâteuse qui se boursoufle et monte peu à peu. Alors on relève le registre et on entre dans la quatrième période. Le temps pendant lequel l'ouvrier doit tenir son registre bas ou même fermé dépend beaucoup aussi de la nature des fontes. S'il traite une fonte rebelle à l'affinage (comme la plupart des fontes grises) une fonte qui sera encore un peu crue lors de l'épaississement, il doit augmenter la durée de cette troisième période. En agissant autrement, il s'exposerait, dès le premier coup de feu de la quatrième période, à voir la fonte repasser à l'état liquide; alors la charge au lieu de monter, semble rétrograder. Les fontes grasses, loupantes (c'est-à-dire, les fontes blanches) montent, au contraire, avec une facilité ex-
traordinaire, et le ravivement du feu qui marque le début de la quatrième période fait rarement, avec elles, -rétrograder la charge. e période. Quoi qu'il en soit des divers accidents de la troisième Bouillonnement, période, quand la charge progressivement devenue pâ- Brassage
teuse par l'incorporation réciproque de la fonte et du laitier, commence à monter en se boursouflant, on lève partiellement le registre et on ranime le feu peu à peu.
à temperature croissante,