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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
Le bouillonnement devient ainsi de plus en plus Con-
sidérable; le bain , qui jusque-là s'était tenu notablement au-dessous de la porte de ttavail , monte rapidement au dessus du seuil de cette ouverture; il semble même, à certains moments, s'élever jusqu'à la voûte du four : en même temps, de nombreuses bulles de gaz oxyde de Carbone viennent s'enflammer à la surface de la fonte en ébullition. Pendant tout le temps que
dure cette effervescence, l'ouvrier doit continuer à brasser énergiquement au rabot. On voit une multitude de points solides ou grumeaux d'abord rouges
5. période. Colifection des
loupes d'acier.
puis de plus en plus blancs, montant et descendant alternativement, comme soulevés dans le laitier par les gaz qui l'agitent et maintenus au-dessus de la sole par les remous de la masse liquide, sous l'influence d'un brassage énergique. Au fur et à mesure que ces grumeaux blanchissent, ils deviennent plus soudants et généralement, au bout de 20 à 25 minutes , le brassage avec effervescence cesse ; le pudd leur, à l'aide du ringard biselé ramasse les grains d'acier, les tourne et retourne dans le laitier, en les agglomérant peu à peu : l'effervescence tombe presque entièrement , le registre , qui avait été levé progressivement jusqu'à la moitié ou aux trois quarts de sa hauteur, étant à ce moment de nouveau abaissé ; on entre dans la cinquième période, avant le début de laquelle il faut que la grille ait été chargée, de manière à n'avoir plus à y toucher jusqu'à la fin du travail. Armé d'abord du rabot, puis du ringard biselé, le maître puddleur rassemble les parties d'acier au mi-
RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
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sisseur. Chacune des quatre ou cinq autres loupes se fait par un travail semblable et se cingle ou se lamine de la même manière. Assez généralement on trempe la dernière loupe, on la casse et c'est à son grain qu'on juge le travail des puddleurs sur chaque charge. La cinquième période ne doit durer au plus que 6 ou 7 minutes : il faut considérer en effet, que les laitiers étendus alors en couche de quelques centimètres d'épaisseur sur la sole ne suffisent plus à protéger absolument les massaux d'acier, contre l'action de l'air ; et, quoique le registre soit abaissé, un séjour prolongé des loupes dans le four les altère très-notablement.
En se reportant à ce qui a été dit des durées de chaque période, on voit que la durée totale de l'opération varie, pour des mélanges où la fonte grise ou truitée-grise domine, entre heure 5/4 et 2 heures, ainsi réparties période. Réparations de la sole, piquage de la minutes. grille, chargement 7 2' période. Fusion Ao à 45 3 période. Adoucissement et incorporation réciproque de la fonte et du laitier 25 à 30 période. Brassage, effervescence co à 25 période. Confection des loupes Temps perdu entre deux charges. Total.
6à
8
5
c' 431 à 2'
lieu du laitier, en fait une première loupe de 5o à
Quand le travail est bien conduit sur les soles en riblons, le déchet peut ne s'élever seulement qu'a 4 ou 5 p. Io°, compté sur la fonte chargée : au maximum, il atteint to à 12 p. 100, particulièrement quand, dans les charges , il entre une certaine quantité de fontes
55 kit ; aussitôt rassemblée et soudée, elle est extraite et portée au marteau cingleur (généralement au marteau pilon) et de là, assez souvent, au laminoir dégros-
charge ne prend pas une grande fluidité. Comme main-d'oeuvre de puddlage proprement dit,
blanches
,
grasses et loupantes, ou encore quand la
TomE XV, L859.
8
Résultats du
procédé décrit. Durée totale de l'opération.