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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
1° A la fin de la seconde période, alors que le bain
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Les résultats (B) montrent d'abord que le laitier
Discir,sion
était parfaitement liquide, légèrement ondulé par le
CHANGE EXCESSIVEMENT PEU, depuis le début jusqu'à la
dégagement de quelques bulles gazeuses. (FONTE n" 1,
fin de l'opération : à peine le voit-on un peu moins ba-
2, 5; LAITIER
sique, dans les périodes intermédiaires, qu'aux mo-
de puddlage en battitures,
ments extrêmes du travail : en outre, IL EST EXTRAOR-
en riblons.
fui)
2° Un quart d'heure après, l'épaississement ne s'étant pas encore produit et l'effervescence étant toujours très-réduite. (LAITIER n° 2 ; FONTE 11°' 1',
5'.)
5° Vingt-cinq ou trente minutes après, l'effervescence étant à son maximum d'intensité, la foute et le laitier ne pouvant plus se prendre isolément, et devant être séparés par triage, après le refroidissement de la prise d'essai. (FONTE in, 2", 51'; LAITIER D° 5.) 40 Enfin , après la confection et l'enlèvement des
loupes, j'ai recueilli du laitier de la couche restée sur la sole. (LAITIER 11° 4.)
Voici d'abord les résultats de l'analyse des laitiers (1) Silice
Protoxyde de fer. . . Oxyde de manganèse
(B)
Traces d'autres bases.
,
N^ 1.
N. 2.
N. 3.
IN' 4.
14,50 83,12
17,50
tà,50
81,14
t5,00 82,00
n,38 58
1,56
5,00
2,00
100,00
100,00
100,00
1 0 0,00
85,50
Rapport moyen de l'oxygène des bases à celui de la 2 à 2,50
silice _=
i
Les fontes m'ont accusé les teneurs suivantes en carbone, silicium, manganèse '
'C)
N. 1. 530 ,
Carbone .../
1
N. 2.
N. 3.
5,15
5,18
5°. (1,
e
3,).
4,75 4,66 4,66
5," (vt 2,/ 3,50
0,20 Silicium. . moyenne des trois=. 1,059 0,43 0,43 0,48 Manganèse. moyenne des trois=_ oyis u.dosé 0,30 0,65 traces non dosées. .
(0 Je ferai, au sujet de la teneur de ces laitiers en oxyde de fer, la même remarque qu'a la page 94 sur les laitiers Rivois : comme ceux-ci, les premiers renfermaient de faibles proportions de fer métallique et de peroxyde de fer.
des résultats d'analyses CL du procédé sur solo
DINAIREMENT RICHE EN OXYDE DE FER. Ces deux propriétés
du laitier tiennent évidemment à la nature même de la sole et des parois du puddling : les battitures laissées
là par les riblons brûlés doivent tendre, en passant dans le laitier, à le ramener toujours au maximum de saturation en oxyde de fer ; elles jouent là un rôle exactement inverse de celui de la brasque dans le foyer Rivois.
L'absence de cendres de combustibles, peut-être aussi une teneur plus réduite des fontes en manganèse, enfin la règle que suit le puddleur en battitures sur sole en riblons, de ne jamais amaigrir son laitier par addition modérée de quartz, pratique assez fréquente, au contraire, chez l'affineur Rivois , tous ces faits complètent l'explication des différences qu'on observe entre les laitiers des deux procédés. Si des laitiers nous passons à la fonte, nous voyons et 2' période. Élimination qu'à la fin de la deuxième période, alors que le bain est rapidedu silicium d'une liquidité parfaite, que les laitiers sont en nappe et du tnanganèse. mince au-dessus de la fonte fluide, celle-ci lient une pro- Accroissement de la teneur portion de carbone d'un quart supérieure à celle de la en carbone. fonte brute, tandis qu'elle a perdu plus du tiers de son silicium et un tiers de son manganèse.
Ces résultats concordent d'une manière frappante avec ceux constatés par MM. Johnson et Crace Calvert (Annales de physique et de chimie, avril 1858): une fonte
grise brute qui tenait 2,27 de carbone et 2,72 de silicium,, après fusion sur la sole d'un puddling, sous une couverture de laitiers, leur a donné 2,73 de carbone et