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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
0,91 de silicium, c'est-à-dire qu'elle avait gagné à peu près un sixième de son contenu en carbone et perdu un peu plus du tiers de son silicium. Les résultats de l'analyse des six échantillons de mes deux premières prises sont d'ailleurs trop constants pour que cette surélévation de la teneur en carbone soit accidentelle. Comme , à partir de la troisième période,
RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
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Il est un élément, le graphite, dont l'oxydation par l'air est bien peu probable, surtout lorsqu'il se trouve au contact du fer, non saturé de carbone, porté à la chaleur blanche et ramolli. La résistance du graphite isolé à l'action comburante de l'air est facile à constater quand, dans les laboratoires, on incinère les résidus de l'attaque des fontes très-limailleuses aux acides et au chlore. Des expériences directes ont d'ailleurs démontré (voy.
le contenu en carbone va, au contraire, en diminuant, il convient, avant d'aller plus loin, de chercher la raison de l'APPARENTE ANOMALIE que présente la fonte pendant la fusion sur la sole du puddling.
Valerius, Fabrication de la fonte, 1851, page 2o) que
A quelles influences sont soumis les fragments de fonte pendant la fusion ? A l'action simultanée d'une chaleur blanche, de lai-. tiers basiques et de l'air. La chaleur les ramollit et finit par les fondre; mais aussi longtemps qu'ils demeurent solides, leur partie inférieure seule est baignée par le laitier déjà fondu ; presque toute leur surface est donc exposée au courant de gaz de la chauffe ; or on sait que sous l'influence du tirage plein qu'on donne alors au
riétés peu chargées de graphite. Le pouvoir dissolvant du fer et de la fonte non saturés de carbone, par rapport au graphite, est de même établi par des expériences incontestables ; parmi celles
four, ce courant est fortement oxydant, quelque bien garnie que soit la grille. Nous avons remarqué précédemment les quelques bulles de gaz qui, lors du retournement, se dégagent au bas des fragments de fonte ramollis : il y a donc action du laitier sur la fonte ramollie ou fondue ; il y a certainement décarburation , mais elle ne peut être que tout à,fait.partielle , et presque insignifiante à la partie des fragments qui touche la sole. Au contraire, la plus grande partie de la surface, découverte comme elle l'est, doit éprouver une oxydation énergique. Mais cette oxydation s'exerce-t-elle sur tous les éléments de la fonte, ou seulement sur quelques-uns?
le carbone libre ou graphite des fontes n'éprouve qu'une
action oxydante très-lente ou insignifiante da la part des oxydes de fer à haute température : aussi, pour l'adoucissement des fontes par les poudres oxydantes, choisit-on des fontes blanches, et encore certaines va-
qu'on pourrait rappeler, j'en citerai d'abord une fort remarquable de Karsten. Ayant projeté du soufre dans un bain de fonte grise qui tenait Carbone combiné. Graphite. . Soufre
.
. ..... .
0,6253 Carbone. Total : -,9-72 0,0286
Karsten a trouvé, sous une couverture de fer sulfuré, de la fonte blanche miroitante qui renfermait Carbone combiné Soufre
5 Lt878
0,4461.
D'après cela, il est évident qu'une partie du fer de la fonte grise s'unit au soufre, donne du sulfure de fer
qui s'isole presqu'en totalité du bain, tandis que le