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SUR L'ACIER PUDDLÉ
ET L'ACIER DE FORGE.
Afin de favoriser les rapides coups de feu, dont je viens de parler, il convient aussi de donner au rampant jusqu'à 0,10 de la section de la chauffe, au lieu
ment les riblons oxydés que les scories basiques des
de 0,06 à 0,08 que l'on observe dans les fours de puddlage ordinaires. Les cheminées reçoivent, par le même motif, de 15 à 15 mètres de hauteur et
rieur, il faut des portes et des clapets fermant exactement. On s'oppose d'ailleurs utilement à l'entrée de l'air extérieur, en se servant d'air forcé pour l'alimentation des fours ; c'est ce qui se pratique au Creusot, dans une partie des fours de Saint-Chamond et depuis ,leu aussi à Vierzon. L'air forcé rend la conduite des
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transversalement jusqu'à un quart de la section de la chauffe,
On affaiblit encore l'action oxydante de l'air, en se 'servant de fours a sole plus profonde ou à pont et autel plus élevés. Cet excès de hauteur est d'ailleurs indispensable à cause du boursouflement très-intense qui accompagne toujours le puddlage des fontes brutes très-carburées. La hauteur du pont au-dessus de là sole en fonte est am minimum de on',2 7 à o,5o, et parfois, orn,41, tandis comme à Seraing et Lohe, de om,4o que dans les fours à fer ordinaire on dépasse rarement orn,25 à 0',17. Sur la, plaque de fond on bat, comme pour le fer, une sole en riblons et battitures riches, ou riblons et minerai de fer pur (fer oligiste à. Saint-Chamond). On lui donne ordinairement une épaisseur de orn, 2 à om,1 5 .
Il importe qu'elle soit aussi compacte et aussi dure que possible, pour qu'aucune parcelle ne puisse s'en détacher et enrichir les scories. La même remarque s'applique an cordon qui couvre les parois latérales. On atteint ce but, en ne donnant aux couvertes que l'épaisseur strictement nécessaire et en refroidissant convenablement les parois par les moyens ci-dessus indiqués. Il faut réparer la sole et le cordon à la fin de chaque poste, et on les refait à peu près complétement tous les huit ou quinze jours. Leur entretien est plus coûteux que celui des fours à fer, parce que les scories plus siliceuses des fours à acier attaquent plus forte-
fours à fer. Pour combattre enfin l'action oxydante de l'air exté-
fours plus aisée, et offre une certaine économie de combustible; mais le travail est plus pénible, et exige de la part du chauffeur une attention plus grande. La troisième et plus importante condition de puddlage
pour acier est d'opérer constamment sous une nappe de scories modérément oxydantes et conservant leur fluidité à une température relativement peu élevée. Pour ce qui regarde la fluidité, nous avons déjà vu qu'elle est réalisée par la présence du manganèse, Quant à la nature plus ou moins oxydante des scories, observons que lorsqu'on affine des fontes brutes pour fer on fait, pp général, d'abondantes additions de battitures et scories riches, en sorte que le puddlage pour fer a réellement aussi lieu sous une nappe de scories. C'est ainsi que depuis fort longtemps on affine dans les usines champenoises les fontes blanches au bois. Mais
entre le puddlage de ces fontes brutes pour fer et le puddlage des fontes analogues pour acier, il y a la même différence qu'entre l'affinage bourguignon ordinaire au bas foyer, et l'affinage styrien, nivernais ou
rivois pour acier. Dans le premier cas, en se servant d'un foyer peuprofond, d'un vent abondant et de scories
riches, on obtient du fer, et même , en général du fer de qualité médiocre. Dans le second, en ralentissant l'affinage, à- l'aide d'un foyer relativement profond
Troisième condition Puddlage sous une nappe
de scories modérément basiques et très-fluides.