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FABRICATION DU COKE.
grandeur, cinq de la seconde, dix dela troisième, vingt
de la quatrième, quarante de la cinquième. L'enveveloppe a six grandes dents, parce qu'elle est plus
là un mouvement pareil dans la masse d'eau, qui met ainsi en suspension à intervalles égaux les parcelles de houille. Celles-ci étant de grosseur à peu près égale, il
étendue. La couronne a des dents très-petites ; à la partie in-
en résulte qu'elles tendent à se ranger par ordre de
férieure, il y a deux fois plus de dents qu'a la partie supérieure ; le raccordement se fait le long de la couronne. La saillie des dents au bas de la couronne est de om.005, coMme celle des dents de l'enveloppe. L'espace vide qu'elles laissent entre elles est de on'. oo6. La houille qui sort des broyeurs doit être aussi menue que possible, mais en morceaux ; si elle était ré-
duite en poussière, ce qui arrive quand les moulins
Lavage.
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FABEICATION DU COKE.
sont déformés par l'usure, le lavage entraînerait beaucoup de matières, et il y aurait trop de déchet. A Forbach, il y a quatre moulins montés ; mais deux seulement marchent d'habitude. A Hirschbach , il y a place pour six moulins; quatre seulement sont montés, et trois marchent régulièrement. Un moulin peut broyer 15 tonnes à l'heure ; ordinairement il n'en broie que io. A Forbach, le broyage demande neuf manoeuvres, dont trois sont aux moulins, et six aux transports; on broie 14o tonnes environ par jour. A Hirschbach , le broyage demande six manoeuvres, dont deux aux moulins, et quatre aux transports ; on broie environ 3oo tonnes par jour. Le lavage s'opère au moyen de l'appareil suivant. Il se compose essentiellement d'une caisse en bois à
deux compartiments. L'un renferme un treillis qui soutient la houille broyée ; il est rempli d'eau, et communique par le bas avec l'autre compartiment, où se meut un piston recevant un mouvement alternatif. De
densité : les matières étrangères étant plus denses gagnent le fond ; il y a séparation. Tel est le principe du lavage. Voyons maintenant les détails de l'appareil. La caisse
est alimentée avec un robinet à tampon conique, ma-
noeuvrée par une vis, de sorte que l'on peut ouvrir le robinet d'une quantité aussi petite que l'on veut, et graduellement. Cela est nécessaire, parce que si le jet était trop fort, il y aurait projection des morceaux de houille autour de la caisse et perte d'eau. Le tuyau abducteur est placé vis-à-vis la caisse ; il se compose
de deux parties, l'une fixe, l'autre s'avançant audessus de la caisse et pouvant pivoter autour d'un axe vertical : c'est afin de pouvoir retourner la partie mobile, après avoir rempli la caisse ; sans cela elle gênerait l'ouvrier. La caisse présente à sa partie supérieure, d'abord une grille dont les barreaux sont écartés de om. 16, puis un treillis très-fin formé d'une toile métallique. Supposons-la pleine d'eau : on verse la houille broyée, qui tombe sur la toile; puis on fait marcher le piston. Au bout d'un certain temps, la séparation par ordre de densité est opérée; on enlève à la pelle tout ce qui dépasse la grille. C'est de la houille à peu près pure. Ce qui reste
entre la grille et la toile est formé d'abord de houille; puis au-dessous se trouvent des schistes; enfin, à travers la toile ont passé des parcelles très-fines de ces matières étrangères, qu'on appelle des schlams. On recharge de
nouveau la grille, et au bout de quelques opérations pareilles, il ne reste plus entre la grille et la toile que