Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
5o6
FABRICATION DU COKE.
FABRICATION DU COg.E.
à cet instant, on détache les crochets qui tombent sur
effet, la houille sortant des moulins est er merceau qui ne dépassent pas une grosseur de 6 millimètres, mais qui peuyent être plus petits. Les morceaux de
les crans d. La caisse reste suspendue, et la bielle glisse
le long de la coquille g, sans que celle-ci la suive. Immédiatement l'ouvrier enlève le petit cylindre en bois, au moyen d'une tige latérale qui lui est adaptée. Alors, à la course suivante, lorsque la bielle remontera, elle ne pourra plus soulever la caisse qui sera donc bien arrêtée. Le piston a été arrêté, non pas juste au sommet de sa course, mais un peu plus bas; il en résulte que, la bielle arrivant à son point culminant , la distance entre la tête de bielle et la coquille est moindre que la hauteur du petit cylindre. Cela permet de remettre le piston en mouvement ; en effet, la bielle s'approchant du sommet de sa course, replaçons le petit cylindre ; par son intermédiaire, la bielle soulèvera la caisse ; immédiatement, avant qu'elle retombe, décrochons les agrafes; la caisse sera libre d'osciller comme auparavant. Chaque lavoir occupe deux hommes ; tandis que l'un manoeuvre l'agrafe, l'autre enlève ou replace le petit cylindre. En considérant un seul lavoir, on voit que le travail moteur serait très-irrégulier, puisque le moteur travaille seulement pour soulever le piston, qui retombe par son poids. Mais on cale les manivelles motrices de manière à rendre le travail moteur uniforme autant que possible.
Il faut donner, par charge de houille versée au lavoir, le même nombre de coups de piston, afin que le lavage soit uniforme. Ce nombre varie suivant la pureté de la houille ; il est de 21 pour la houille sale, de 15 pour la houille de bonne qualité. Observons que l'opération du lavage, avec l'apparei
que nous venons de décrire, n'est pas complète. En
e97
houille et de schiste n'étant pas tous de grosseur égale, il en résulte que de petits morceaux de schiste peuvent rester sur la grille supérieure, et au contraire les plus gros morceaux de houille peuvent descendre parmi les schistes. Car, en désignant par R et r les rayons moyens des morceaux de houille et de schiste, paf: a et à leurs densités respectives, par p la densité de l'eau, il suffit R
\ÏA - v
La séparation ne peut donc -p être entièrement rigoureuse, mais elle est suffisante. on ait qu'on
r
Il importe que les patins du piston soient bien guidés dans les glissières ; sans cela il en résulterait des effets obliques qui projetteraient l'eau par l'intervalle entre le piston et son enveloppe. Cet effet se produit un peu à Hirschbach , parce que, la place manquant pour donner une longueur suffisante aux bielles, la tige du piston subit des actions obliques. La quantité de houille yersée à chaque fois dans le lavoir doit être constante. Elle est de 2 hectolitres. Afin de la mesurer chaque fois, on dispose au-dessus ou sur le côté du lavoir une boîte fermée par un fond mobile et ouverte par le haut ; un homme suffit pour deux boîtes ou deux lavoirs; il doit à chaque fois bien araser la face supérieure. A cet effet, deux hommes manoeuvrent le monte-charge et roulent les wagonnets jusque sur le bord du plancher. Là ils sont vidés sur le plancher inférieur, qui est de niveau avec la face supérieure des boîtes. Quand on veut remplir le lavoir, il suffit d'ouvrir le fond de la boîte.
Au sortir du lavoir, la houille et les schistes sont versés à la pelle par les ouvertures du plancher dans