Annales des Mines (1859, série 5, volume 15) [Image 267]

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FABRICATION Du COKE.

FABRICATION DU COKE,

des wagonnets placés au-dessous. Pour les rouler sur la plate-forme extérieure jusqu'au magasin, il faut cinq hommes pour trois lavoirs, dont un égaliseur et quatre rouleurs. Ces wagonnets sont très-chargés ; ils renferment 1. 2 oo kilog. de houille lavée ; il y a environ du poids d'eau absorbée. On peut laver de la houille non broyée, et cela arrive forcément lorsqu'il y aune réparation à faire à la transmission des moulins. On en retire alors les gros morceaux qui ne pourraient être soumis au lavage ; ils sont versés directement dans les fours. A Forbach, pour trois lavoirs, il faut en résumé six manoeuvres, et pour les dépendances du lavage, il faut neuf hommes, chargeurs ou rouleurs. A Hirschbach, pour douze lavoirs, il faut vingt-quatre manoeuvres, et pour les dépendances du lavage, il en faut douze aussi. Le déchet produit par le lavage est de environ. Un lavoir lave par heure en moyenne 2 tonnes et demie, au maximum 3 tonnes. Le nombre total des lavoirs à Forbach est de six ; trois seulement marchent régulièrement. A Hirschbach, il y en a douze de montés, et il y a encore de la place pour huit. Il est très-important d'avoir un magasin pour faire égoutter la houille quelque temps avant de l'introduire dans les fours; car la vaporisation de l'eau absorbe inutilement de la chaleur, et produit une décrépitation nuisible à la maçonnerie. A Forbach, l'espace couvert compris sous la plate-forme est suffisant pour cela ; mais à Hirschbach, la place fait défaut. Les changements de direction des petites voies où se meuvent les wagonnets se font, soit par des raccorde-

manque. Celles-ci doivent être évitées autant que possible ; elles coûtent cher, sont longues à manoeuvrer et ne tardent pas à se détériorer par la négligence des hommes. De plus, celles qui servent aux wagons char-. gés de houille lavée sont souvent arrêtées en hiver par la congélation de l'eau, qui tombe goutte à goutte par les petits trous ménagés au fond des wagonnets. On est même obligé par les grands froids d'entretenir du feu

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auprès de ces plaques pour empêcher cet effet de se produire. C'est assez dangereux, mais inévitable. Le coke non lavé présente beaucoup de matières étrangères intercalées dans sa masse ; il est de qualité bien inférieure. L'insuffisance de la source cl'Hirschbach ne permettant pas d'y laver toujours, on a cherché

différents moyens de se procurer de l'eau. Dernièrement, un sondage a été essayé sur la lisière de la forêt, mais on n'a rien trouvé. Cependant on aura bientôt

plus d'eau qu'auparavant, parce qu'on prendra à la mine une partie de son eau d'épuisement. Cette eau ne pourra servir que pour les lavoirs ; car, sortant d'une mine, elle sera probablement acide ; son emploi serait nuisible aux chaudières. Les bassins d'épuration sont placés en gradins, de sorte qu'ils se remplissent en commençant par le haut.

Quand le premier est rempli, les schlams liquides passent au second par un déversoir, et ainsi de suite; puis l'eau filtre à travers la paroi du dernier bassin pour retourner à la source. Quand l'eau est partie, les schlams qu'on retire sont portées aux remblais. A Hirschbach , le revêtement des parois a été fait en clayonnage, c'est-à-dire au moyen de branches flexibles

enroulées autour de piquets fixés suivant la ligne de plus grande pente des talus, A Forbach, le revêtement

ments, soit par des plaques tournantes, si la place

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Bassins

d'épuration.