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FABRICATION DU COKE. 520
FABRICATION DU COKE.
porte elle-même pour rendre sa surface moins rayonnante. Par conséquent, moins cette porte est grande, et moins l'entretien coûte. Le lut employé se compose de terre grasse gâchée avec de l'eau. Enfin la porte est munie d'un petit anneau qui sert à en faciliter l'ouverture (1). La maçonnerie est consolidée par des armatures en fonte, qui servent aussi de gonds aux portes. Ces armatures présentent en élévation une forme de t allongé. Le pied du T s'enfonce en terre; les deux extrémités
de la branche sont fixées par deux tirants qui traversent le four dans sa longueur, et relient les armatures opposées. Aux points d'attache, l'armature présente un renflement sur lequel s'appuie une rondelle en peuplier, laquelle est serrée contre le tirant par un double écrou. L'intermédiaire de la rondelle est néces-
saire, parce qu'elle cède en se comprimant. Dans la mise en feu d'un four, il faut ne pas trop serrer les écrous, parce que sans cela la dilatation fait soulever la maçonnerie tout autour. Les tirants ont souvent besoin de réparation ; les vis se déforment par suite des efforts énormes qu'elles supportent. Leur section est de orn,o5 de diamètre. La section transversale des armatures est en forme de T. Elle est variable suivant la hauteur, et atteint son maximum vers le milieu ; c'est qu'en effet l'armature peut être considérée comme une pièce fixée à ses extrémités, et supportont sur sa longueur différents efforts. Ces armatures, faites en général avec d'assez mauvaise
fonte, se rompent souvent; la rupture a lieu le plus souvent près de la sole, entre les deux anneaux qui (i) Les portes présentent de petits regards pour voir la marche du four.
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maintiennent le tourillon de la porte. A l'endroit de la rupture ordinaire, la section est celle représentée dans la figure ci-contre. Chaque armature présente une ouverture i où l'on passe une tringle qui sert à fermer hermétiquement la porte pendant le travail. La porte est garnie d'un seuil en fonte; dans la construction , on laisse un petit intervalle entre ce seuil et la maçonnerie, de peur que la dilatation de celle-ci ne le déjette. Revenons à l'intérieur du four. Au bas des descentes, les gaz arrivent sous la sole. Les deux carneaux communiquent par deux ouvertures pratiquées dans leur pied droit commun, à l'extrémité du côté droit. Il en résulte que les gaz qui sortent des descentes ont d'autant plus de chemin à parcourir, et par suite d'autant plus de frottement à subir que ces descentes s'éloignent plus vers la gauche ; de là une cause d'inégalité dans le tirage. On y remédie efficacement en y restreignant progressivement de la gauche à la droite le débouché des descentes. A l'extrémité gauche du second carneau se trouve la
grande descente d qui amène les gaz dans le grand carneau e (fig. 4). L'ouverture de cette descente est manuvrée par un registre i. C'est ce registre qui sert à régler le tirage du four ; un voit que s'il est fermé les carneaux conserveront leur chaleur. Étant placé près
de l'extrémité gauche du four, on le manuvre facilement avec une petite tige en fer qu'on passe par le
regard m. Il peut arriver que la grande descente d'un four ait besoin de réparation. Pour ne pas être obligé, dans ce cas, d'arrêter le four, on ménage dans les pieds-droits
des voûtes des ouvertures, qui permettent de faire