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FABRICATION DU COKE.
Quand un four est tellement avarié qu'il exigerait une reconstruction complète, on l'arrête, et on le remplit de sable, pour que la pression des fours voisins ne
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l'écrase pas.
Il y a encore une autre modification introduite dans ces nouveaux fours. Ils présentent trois carneaux sous la sole au lieu de deux, et l'intervalle étant ainsi réduit,
Dans la marche, il se produit souvent des avaries près des portes, dans l'angle rentrant compris entre la
formées d'une seule brique. La suppression des voûtes sous la sole paraît devoir
voûte du four et l'arc en briques des têtes. Il faut alors les réparer après la fournée , et le plus vite possible. Pour cela, on charge le four comme à l'ordinaire ; la charge absorbe la chaleur considérable provenant des fours voisins, et l'on peut faire rapidement la réparation, qui serait impossible en laissant le four vide. La carbonisation dure trois jours ; le rendement est en moyenne de 58 p. ioo. La charge enfournée est de 6 tonnes.
On a construit à Hirschbach, dans le courant des années 1857 et 1858, trente-six fours à sole chauffée analogues au genre que nous venons de décrire, avec quelques modifications que l'usage a semblé recommander. Nouveaux fours D'abord, au lieu de neuf descentes de flamme, ils de Ilirsehliach. n'en renferment que cinq. Voici la raison qui a conduit à cette modification. En général, c'est toujours dans les angles et aux interruptions de maçonnerie que les lézardes se déclarent. Ainsi, à chaque prise de flamme, il se produit souvent des fentes par l'usage. De plus, on a remarqué que, dans les fours à neuf descentes, toutes ne tiraient pas. On a donc pensé qu'en réduisant leur nombre à cinq, le tirage n'en souffrirait point, et on aurait l'avantage d'avoir moins de lézardes ; par suite il entrerait moins d'air par les fentes et il y aurait moins de coke brûlé. Le rendement devait donc augmenter ; c'est ce que l'expérience a déjà montré dans dix-neuf fours construits sur ce modèle en 1857.
on a pu remplacer les voûtes par des plates-bandes
être une grande amélioration. En effet, d'abord les voûtes demandent des briques spéciales qui coûtent plus cher que les autres. Mais leur grave inconvénient, c'est de nécessiter des réparations fréquentes ;, c'est presque toujours par là que la marche du four est arrê-
tée, et en effet les pieds-droits s'écartant de om,005 environ de chaque côté de l'axe dans un four large de irn,20 , il est naturel que les petites voûtes s'effondrent sous la forte pression qu'elles supportent. Leur appareil se disjoint) et, lorsque le repoussoir est introduit dans le four, la pression de ses rouleaux achève la désorganisation. Avec le nouveau système, les briques spéciales se trouvent supprimées; l'effet de l'écartement des pieds-
droits du four n'est plus destructeur, parce que les briques des plates-bandes, s'engageant librement dans la maçonnerie, restent en place lorsque celle-ci a glissé
sur elles. De plus, les deux rouleaux du repoussoir, se trouvant à l'aplomb des deux petits pieds-droits, n'agissent plus en porte-à-faux. Les gaz parcourant trois fois au lieu de deux la longueur de la sole, leur chaleur est mieux utilisée. On pou-
vait craindre, il est vrai, que le tirage ne fût diminué par cette augmentation de parcours; mais l'expérience a montré qu'il était bien suffisant, même clans les fours de culée qui, n'étant chauffés que d'un côté, se trouvent dans les circonstances les plus défavorables. TOME XV, tE39.
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