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ides trente-six fours ont une seule cheminée, qui se trouve située du côté des repoussoirs. Cette disposition est très-avantageuse, parce qu'elle permet la suppression de la fosse devant la porte de sortie. En effet, les grandes descentes se trouvant du côté du repoussoir, la nécessité de manoeuvrer leur registre ne s'oppose plus à ce que du côté du déchargement le terrain s'élève au niveau de la sole et s'appuie contre le four. Dans tous les fours de Forbach dont la sole devient hors d'état, on construit trois carneaux. Lorsque tous seront refaits sur ce modèle, on supprimera la fosse ; le grand registre a été dans cette prévision placé du côté des repoussoirs dans les fours réparés ; il est placé verticalement, à l'extrémité du second carneau, et se manoeuvre par la droite. On n'a fait ni regards ni prises d'air du côté gauche, qui sera recouvert de terre jusqu'à la sole. Avec cette disposition, le four étant arrêté, la chaleur se conservera seulement dans deux carneaux, puisque le troisième communiquera toujours avec la cheminée. Les fours à trois carneaux n'ont que trois prises d'air et un regard. Leur rendement à Hirschbach varie de
62 à 66 p. 100; il est donc beaucoup plus fort que dans les fours ancien modèle de Forbach. Cela tient
surtout à ce que ceux-ci, ayant déjà un certain temps d'usage, ont des fissures qui appellent l'air extérieur. Fours Le principe des fours de M. Dubochet (Pl. VIII, fig. 6 de M. Dubochet. à 9) est d'utiliser le mieux possible la chaleur des gaz; ceux-ci font de longs circuits sous la sole avant de s'échapper vers la cheminée. Chaque four présente deux
descentes de flamme verticales a, à l'extrémité de chaque pied-droit, en diagonale. Les gaz descendent d'abord à i mètre environ au-dessous de la sole dans
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les deux conduits b (fig. 6). De là ils remontent par trois canaux verticaux, et se répandent sous la sole dans deux sens opposés formant deux courants bien distincts, séparés par un mur vertical dd (fig. 7) placé en diagonale. Pendant cette marche, chaque courant est divisé par de petites murettes isolées, qui, tout en soutenant la sole, rendent uniforme la répartition de la chaleur. Après avoir traversé toute la longueur du four, les deux courants redescendent chacun à une extrémité, suivent deux plans inclinés, traversent la moitié de la longueur du four, enfin s'avalent tous les deux dans une descente o située dans l'axe du four et au milieu. Cette descente aboutit au grand carneau i (fig. 6) qui règne sous toute la longueur des fours. Un regard sert à manoeuvrer le registre de la descente a. L'air nécessaire à la combustion arrive d'abord dans le four par de petites ouvertures ménagées dans les portes, puis par les prises d'air. Habituellement on en bouche deux sur trois; sans cela il y aurait trop de chaleur dans cette partie, où le mélange forme chalu-
meau. Les registres placés au-dessus du grand carneau servent à arrêter la marche du four.
Les regards et prises d'air, du côté de la sortie du four, donnent sur une galerie voûtée qui règne tout le long, et sur laquelle passe la charge. Elle est aérée par cles ouvertures ménagées dans le ciel. Cette disposition a permis d'éviter la fosse qui existe à Forbach. Seulement on a été obligé d'étrésillonner cette galerie de place en place, parce que la dilatation des fours menaçait de l'écraser. La grille m devait dans l'origine servir à allumer un feu auxiliaire pour chauffer la sole ; mais on n'a pas tardé à s'apercevoir que cette manière d'opérer développait une température tellement élevée que le four