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FABRICATION DU COKE.
FABRICATION DU COKE.
aurait été bientôt hors de service.'Maintenant on ne s'en sert plus.
à donner aux deux courants de gaz la direction ver-
Dans les pieds-droits, il existe des canaux où une partie des gaz est en circulation. C'est afin d'échauffer
Vers le bas, la cheminée est formée de deux enveloppes: l'une, extérieure, est en briques ordinaires; l'autre est en briques réfractaires. Dans le haut, cette seconde couche est inutile, parce que la température y est moins élevée. La chemise réfractaire, étant beaucoup -plus chaude que l'enveloppe extérieure, elle se dilate beaucoup plus; il faut donc laisser un certain intervalle entre deux. Malgré cela, il se produit souvent de fortes lézardes et souvent même la fumée peut s'y faire jour. Dans ce cas, si l'on veut arrêter cet effet, il faut diminuer la pression des gaz à l'intérieur, et par conséquent baisser le registre, mais cela diminue le
les pieds-droits autant que la sole. Les portes sont simples; pour les ouvrir, il faut les soulever verticalement : elles glissent entre des guides. Cette opération se fait au moyen de crics roulants manoeuvrés par deux hommes ; on les amène au-dessus de chaque four au moyen de petits chemins de fer qui sont suspendus verticalement au-dessus des portes. Ce sys-
tème de fermeture est hermétique, mais cher et demande beaucoup de main-d'oeuvre; les portes à deux battants paraissent préférables. Les fours de M. Dubochet sont à Hirschbach au nombre de soixante; ils sont divisés en quatre batteries, les deux
extrêmes de dix, les deux autres de vingt. Il y a trois cheminées. Le grand carneau est muni de deux registres, près du point de jonction avec le conduit qui mène à la cheminée; ces registres permettent d'intercepter la communication entre une demi-batterie et la cheminée.
Le rendement de ces fours est très-considérable.
Cheminée.
Maintenant, après une marche de cinq ans, ils donnent de 65 à 65 p. 100. Mais ils sont très-coûteux. Dans tous les fours que nous venons d'étudier, le tirage s'effectue au moyen de cheminées d'une hauteur de 5o mètres environ. Elles sont munies à leur partie inférieure (Pl. VI) de registres qui permettent de faire varier à volonté l'ouverture laissée aux gaz. Plus cette ouverture est grande et plus le tirage est fort. L'expérience a donné la grandeur convenable dans chaque cas. Les
registres portent une crémaillère qui dépasse à l'extérieur; on la soulève avec un crie. La murette a sert r.d
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ticale.
tirage. Les voûtes b ont été ménagées au bas de la cheminée,
affh que si le tirage était trop fort, on pût les évider et faire entrer par là de l'air froid pour abaisser la température.
Si l'on regarde le haut des cheminées, on voit que les gaz en sortent complètement incolores; il n'y a un peu de fumée que lorsqu'on vient d'allumer un four. On voit donc que dans ces appareils la combustion est complète.
Les différents fours d'une batterie étant inégalement éloignés de la cheminée, si leurs registres étaient également ouverts, il en résulterait que les plus éloignés auraient un tirage sensiblement moindre que les plus voisins. Pour empêcher cela, on a opéré d'abord sur les deux fours extrêmes, le plus près et le plus loin, et on a mesuré la grandeur des ouvertures qui donnaient un bon tirage pour ces deux fours. S'il y a n fours intermédiaires, en partageant la différence entre les deux ouvertures observées en n -1-- t parties égales, on forme