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FABRICATION DU COKE.
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FABRICATION DU COKE.
les ouvertures successives en ajoutant à la première
une, deux, etc..., n
Repoussoirs.
de ces parties. L'expérience, d'accord avec le raisonnement, a montré que le tirage était ainsi bien réglé. Dans les fours à voûtes en berceau, la charge de coke est sortie d'un seul bloc à l'aide d'un repoussoir. Cet appareil consiste essentiellement en une longue crémaillère en fonte qui est poussée contre la charge par un mécanisme porté sur un chariot. Il y a deux modèles de repoussoirs employés : l'un représenté sur la Pl. IX, fig. 1 à 5, est celui des fours de M. Dubochet ; il exige quatre hommes pour le manoeuvrer. L'autre exige six hommes ; il ne diffère du premier que par les rayons des engrenages qui sont calculés de manière à avoir plus de vitesse, et partant moins de force, pour une même pression exercée sur la manivelle. La crémaillère s'assemble à son extrémité, au moyen
d'une clavette, avec un plateau ou bouclier qui, ayant à peu près la largeur du four, s'appuie contre la charge. Ce bouclier est muni de quatre rouleaux; les deux placés latéralement servent à guider le mouvement; les deux rouleaux inférieurs roulent sur la sole. La crémaillère est évidée à l'intérieur pour diminuer son poids. Elle se meut sur les rouleaux a, qui sont munis de rebords. Il faut qu'elle soit assez longue pour pousser la charge entièrement hors du four. Or, si on la faisait d'une seule pièce, elle exigerait beaucoup de place
derrière le four, et il serait difficile de la soutenir; aussi l'a-t-on formée de trois parties qui s'assemblent au moyen de tenons et de clavettes, pendant l'opération, au fur et à mesure qu'elle s'avance. La première partie a une longueur de 5-,75 ; elle engage dans le bouclier, et elle est formée elle-même de deux parties
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assemblées à demeure, au moyen de six boulons ; la seconde partie est longue de 5-,5o ; la troisième de 3-,7o. Elles sont placées sur les supports, en b, et sont prêtes à être mises en place. La chaleur du coke se communique à l'appareil, de laissait sans sorte que la crémaillère s'avançant, si on la appui sur toute la longueur du four, elle pourrait fléchir sous son propre poids, et sous l'action de la force motrice. Aussi on y attache des chapes mobiles C, munies de rouleaux qui reposent sur la sole. On met deux chapes pour la longueur du four. On les met en place très-vite avec des clavettes. Les manivelles motrices m commandent un arbre qui porte deux pignons i, o. Cet arbre peut recevoir un dél'un placement longitudinal, de manière à embrayer la roue I, soit avec la roue n des pignons, soit avec deux s'effectue à la main
les (fig. 2). Ce déplacement à leur leviers h, équilibrés par des contre-poids, portent extrémité des cales qui s'engagent dans des évidements ainsi fixer creusés sur le pourtour de l'arbre ; on peut positions voulues. La roue n celui-ci dans les deux engrène avec la crémaillère. commande le pignon qui l'arbre moDans la position représentée sur la figure, l'intermédiaire de la teur n'agit sur la roue n que par même axe. On a peu de roue I et du pignon calé sur le vitesse et beaucoup de force : c'est la position du déchargement. Si l'autre pignon o engrenait directement et plus de viavec la roue, on aurait moins de force tesse : c'est la position pour retirer la crémaillère. roues Les supports sont en fonte : ils reposent par six voisins du four sur trois files de rails : les deux plus le poids sont plus forts, parce qu'ils ont à supporter le des engrenages, tandis que les autres ne portent que bout de la crémaillère.