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Défournement et' chargement.
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FABEICA.TION DU COKE.
FABRICATION DU COKE.
Il y a en tout sept repoussoirs, dont trois à Forbach, deux pour les fours de M. Dubochet , et deux pour les fours neufs.
maintenu le plan horizontal, certains morceaux auraient été soulevés comme des coins.
Devant les fours déchargés par des repoussoirs, il y a des plans inclinés pavés en briques. Leur longueur est d'environ o mètres, leur inclinaison de orn.o7 pour
Pour l'extinction à l'eau, on dispose en avant des rangées de four un tuyau de conduite, avec des prises de
mètre. Les briques sont placées de champ, et leur
grand côté est parallèle à la ligne de plus grande pente. Cette disposition tend à diminuer le frottement, parce que la longueur des joints placés dans le sens transversal est minimum. Cette précaution est prise aussi dans la construction de la sole. Un autre effet de l'inclinaison du plan, c'est de fa-
ciliter le fendillement régulier de la masse de coke, pendant le défournement, la charge étant obligée de s'incliner au sortir du four. La présence du plan incliné ne diminue pas la force motrice nécessaire pour pousser la charge. En effet, supposons une portion de la charge dont le poids est P. Lorsqu'elle est dans le four, il faut pour la pousser une force Q =_- fP, l'étant le coefficient de frottement du coke sur la maçonnerie de briques. Quand elle arrive sur le plan incliné, fP cos « est l'intensité du frot-
tement nouveau. Mais la force Q' transmise du repoussoir reste horizontale; elle se décompose en deux, l'une Q' cos a parallèle au plan incliné, l'autre Q' sin a, normale à ce plan, et qui tend à soulever la charge. On doit donc avoir Q' cos = fPcos, d'où Q' fP =Q. La force du repoussoir sera donc toujours la même à exercer; seulement une partie tendra à faire renverser la charge.
Dans la pratique, cet effet de renversement ne se produit pas. Il est même probable que, si l'on avait
L'extinction du coke se fait à l'eau ou au fraisil. place en place, pour alimenter de petits réservoirs. C'est là que les ouvriers emplissent leurs seaux, qu'ils versent sur le coke. Le second mode d'extinction
consiste à former des tas de coke, que l'on couvre entièrement avec du fraisil; cette couche empêche le contact de l'air, et le coke s'éteint; mais il faut deux L'extinction à l'eau est plus rapide et demande moins imil.s
de main- d'ceuvre ; mais elle est pénible pour les ouvriers, surtout en été. Dans certaines usines de Prusse,. au lieu de verser l'eau au moyen de seaux, on la dirige sur les différents points de la masse à éteindre avec des tuyaux en cuir adaptés de place en place sur la conduite. Ce système pourrait être établi à Forbach et à Hirschbach , sans beaucoup de frais ; car on dispose partout d'une hauteur d'eau bien suffisante. Il est moins pénible pour l'ouvrier ; mais il est douteux qu'avec un filet d'eau assez mince on puisse éteindre aussi rapidement qu'avec un certain nombre de seaux versés sans relâche. De plus, le nuage de vapeur qui se forme audessus du coke empêcherait de diriger le jet d'eau aux points convenables. Ce système demande moins de main-d'oeuvre, mais éteint moins bien. L'extinction à l'eau offre l'avantage d'enlever les sulfures : le soufre, existant à l'état de bisulfure dans la houille, est passé à l'état de protosulfure dans le coke, de sorte qu'avec l'eau il y a décomposition réciproque. On sent parfaitement, en effet, le dégagement d'hydrogène sulfuré.