Note sur la carte géologique d’une portion du département des Alpes-Maritimes, par M. Caméré. 29 octobre 1877. 6 p. [Image 132]

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COTTEAU . — IiCHINIDES TERT . DES ANTILLES

Sulm .

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reconnaîtra toujours facilement à ses aires ambulacraires sribcostulées, à sa face postérieure légèrement tronquée, à sa face inférieure pulvinée, à son péristome largement développé, anguleux, presque carré, à son périprocte transversal, relativement petit . L'E . semiorbis est une espèce de grande taille, haute, renflée, et qui, en raison de ses aires ambulacraires largement ouvertes à leur extrémité et conservant, à une grande distance du sommet, leur aspect pétaloïde, offre beaucoup de ressemblance avec certaines espèces du genre Conoclypeus. L'Echinolampas semiorbis se rencontre également en abondance dans le terrain éocène de l'île de Cuba. Parmi les espèces les plus curieuses de cette faune des Antilles, je citerai l'Agassizia Clevei, qui présente tous les caractères du genre vivant : zones porifères latérales antérieures atrophiées, fasciole marginal et fasciole péripétale, absence complète de sillon antérieur, et qui s'éloigne cependant d ' une manière positive des A . excentrica et A . scrobiculata, récemment figurés par M . Al . Agassiz . Nous connaissous maintenant trois espèces fossiles appartenant au genre Agassizia : l'A . Souverbiei, Cott ., du calcaire à Astéries des environs de Bordeaux, que j'ai décrit et figuré en 1869 sous le nom de Periaster Souverbiei (1) ; l ' A . gibberula, qu' on rencontre assez fréquemment dans les calcaires concrétionnés des bords de la Mer Rouge, et que Michelin, dans sa collection, avait désigné sous le nom d ' Hemiaster gibberulus. Un seul genre nouveau m'a paru devoir être établi, le genre Peripneustes, qui comprend deux espèces : le P . Antillarum du terrain éocène de Saint-Barthélemy et de Cuba, et le P . Clevei du terrain miocène d'Anguilla . Voisine des Macropneustes, cette coupe générique s'en distingue par la profondeur de son sillon antérieur, par ses aires ambulacraires fortement excavées, et par le fasciole très-flexueux qui entoure les pétales et circonscrit parfaitement les gros tubercules de la face supérieure. Mentionnons encore le Plagionotus Loveni, espèce très-remarquable, qui rappelle par plusieurs de ses caractères, et notarnment par le fasciole non flexueux qui entoure les aires ambulacraires, le genre Euspatangus, ruais qui en diffère par ses pétales ambulacraires plus allongés, plus étroits et plus excavés . Le P . Loveni se place dans le voisinage du P . pectoralis, en raison de son fasciole non flexueux et toujours très-rapproché du bord . Ces deux espèces forment un groupe très-naturel, que je crois devoir maintenir dans la méthode à côté des Metalia auxquels les réunit M . Al . Agassiz. (1) Description de quelques Échinides tertiaires des eneironc de Bordeaux, Actes de la Société liondenne de Bordeaux . t . XXVII . p . 218 .