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PERON . — CALCAIRES A FCHIti1DES .
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de près de 500 mètres, puis affouillée de plus de 300 mètres par les glaciers et par les eaux qui s' en écoulaient. Il me paraît difficile de comprendre le grand développement, en étendue et en épaisseur, que présentent les alluvions anciennes préglaciaires sur les deux versants des Alpes, sans admettre que cette partie de l'Europe a subi, dans le cours de la période quaternaire, de grandes oscillations de niveau,des mouvements généraux d'exhaussement et d'affaissement, qui n ' auraient d'ailleurs modifié sensiblement ni les pentes générales du sol, ni la configuration des bassins hydrographiques . L'entassement des alluvions anciennes me paraît correspondre à une grande phase d'affaissement progressif, pendant laquelle les eaux de la mer auraient envahi toutes les parties basses du bassin du Rhône et se seraient mêlées, dans un vaste estuaire, aux eaux de ce fleuve et de tous ses affluents, baignant ainsi des points bien supérieurs à leurs cours actuels . Il est remarquable de trouver au débouché de nos principales vallées alpines, dans le Dauphiné comme aux environs de Genève, les alluvions anciennes atteignant la même altitude d'environ 450 à 500 mètres ; et les faits me paraissent se présenter de la même manière pour le versant italien . Une vaste ceinture d'eaux aurait alors entouré le massif des Alpes et l'aurait placé dans les conditions d ' humidité les plus favorables au développement de grands glaciers dans ses hauteurs . Après cette phase d'affaissement, il serait survenu un exhaussement progressif, accompagné d' un avancement rapide des glaciers et de leur extension par dessus les alluvions anciennes et sur les plateaux subalpins, jusqu ' aux limites extrêmes qu ' ils ont atteintes. Il me paraît, du reste, difficile d'affirmer, pour cette partie de l'Europe, si cet exhaussement s'est arrêté au niveau actuel, ou si celui-ci est le . résultat d' un nouveau mouvement d'affaissement général. M . Peron fait les communications suivantes :
Note sur la place des Calcaires à Éclniaides de Renneslos-Bains (Aude), et sur la classification du terrain
turos-►ien supérieur, par M . Alphonse PeronLors de la réunion de la Société géologique de France à Marseille en 1864, M . Reynès, chargé du compte-rendu de l'excursion aux Martigues (1), émit l ' opinion que les calcaires à Hippurites de cette (1) Bull . Sac . géol ., 2° svr ., t . XXI, p . 47G .
