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DU PLATINE ET DES MÉTAUX
platine l'amènent à l'état liquide avec une facilité Volatilité,
extrême. Quand on le soumet, au moyen du chalumeau à gaz tonnants, à la température de fusion de l'iridium, il disparaît en tournant et répandant des vapeurs vertes
qui se condensent en une poussière d'une couleur bistre, mélange de métal et de son oxyde (1). Cette Rochage et oxydabilile.
expérience doit se faire sur une petite coupelle creusée dans un morceau de chaux vive. Le palladium, chauffé au contact de l'air et maintenu en fusion dans une atmosphère oxydante, roche comme
l'argent au moment de sa solidification. Seulement l'oxygène ne se dégageant qu'au moment où la couche supérieure du métal est figée, le lingot qui a roché, est caverneux, quoique sa surface soit parfaitement régu-
QUI L'ACCOMPAGNENT.
peu chaud, on rend le gaz, et le palladium devient incandescent. La densité du palladium pur, fondu et non écroui, est de 11,4. à la température de 22°,5.
Le palladium est soluble dans le zinc, mais ne s'y combine pas : car après l'action de l'acide muriatique sur un alliage de zinc et de palladium, on ne retrouve que du palladium. Avec l'étain il en est autrement. En fondant du palladium avec six fois son poids d'étain, chauffant au rouge, laissant refroidir et reprenant par l'acide muriatique, il reste une combinaison cristallisée en lamelles fines et brillantes, qui a pour composition Palladium Étain.
lière. Le palladium, très-voisin de l'argent, est plus oxydable que lui à basse température : sa surface chauffée est toujours ternie par une très-légère couche d'oxyde. Aussi quand on veut avec le palladium faire l'expéPalladium i"""desent rience de la lampe sans flamme, il faut commencer par dans les gaz combustibles, chauffer sa surface dans une flamme réductrice. On réussit très-bien ces expériences en mettant une plaque de palladium dans un courant de gaz d'éclairage mêlé d'air, tel qu'il sort de la toile métallique d'une lampe ordinaire. Avec cette lampe on chauffe la lame métallique, puis on éteint la flamme en fermant le robinet de gaz. Quelques instants après, le métal étant encore un (,i) Lorsqu'on soumet l'argent à cette température si élevée, en ayant soin de maintenir l'oxygène un peu en excès dans la flamme, on voit l'argent bouillir comme du mercure et disparaître en fumées d'oxyde que l'on peut condenser sur des fragments de creuset ou sur la chaux dans laquelle on a creusé la petite coupelle dans laquelle on fait cette expérience. L'oxyde
d'argent ainsi produit est jaune clair, comme un enduit de plomb, mais moins foncé de couleur.
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57,4 42,6
Pd,.. Sn!.
. . . . .
100,0
Densile.
Alliages
de palladium;
57,4 42,6 100,0
L'argent et le cuivre, qui ont avec le palladium une grande analogie, donnent par ce procédé des alliages
avec l'étain tout à fait semblables par leur forme et
d'argent, etc. Cuivre avec l'étain.
leur composition Argent. Étain.
.
75,7 26,5
73,3
Cuivre.
Sn'. 26,7
Étain..
100,0
100,0
Ag'.
S
IV.
44,8 55,2
Cu'. Sn,.
1(10,0
44,9 55, 00, 0
Rhodium.
Il est facile d'obtenir du rhodium en attaquant les Préparation. résidus de platine par un des procédés connus, et en Ithmlium brut.. particulier par le procédé de M. WOhler, c'est-à-dire au moyen du chlore que l'on fait agir sur un mélange de sel marin et de résidus, précipitant l'iridium par le sel ammoniac et recherchant le rhodium dans les produits solubles.
Le rhodium réduit par l'hydrogène devra être purifié TOME XVI, 1859.
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