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DU PLATINE ET DES MÉTAUX
QUI .1: ACCOMPAG NEN T.
On pèse le résidu insoluble dans l'acide nitrique, et on le traite par l'eau régale très-faible qui enlève l'or et quelquefois, mais rarement, des traces de platine.
tière qui en résultent dans le creuset de porcelaine taré où se trouve la masse principale à peser) (1). Voilà les procédés que nous avons toujours suivis et qui ont pour nous le grand avantage que les moyens de vérification prompte et facile sont immédiatement applicables aux matières qui servent au dosage. Tout procédé qui ne comporterait pas ces garanties de sécu-
72 5" Or et platine.
On s'en assure en évaporant à sec et reprenant par l'alcool et le chlorhydrate d'ammoniaque ; il reste alors
un peu de jaune de platine que l'on calcine et qu'on pèse pour en tenir compte. La perte de poids qu'a éprouvée le creuset de porcelaine avant et après l'action de l'eau régale donne le poids de l'or (1). On en O" Rhodium.
défalquerait, s'il y avait lieu, le poids du platine qui s'y trouverait. Le rhodium reste dans le creuset de porcelaine où on le pèse, en vérifiant la tare, puis on le traite en tout ou partie dans un tube de verre et une nacelle de platine par l'hydrogène pur. Ordinairement il perd quelques milligrammes d'oxygène qu'il a pu absorber pen-
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rité ne pourrait pas être employé pour des analyses courantes, à cause des caractères peu tranchés des métaux du platine.
pendant la calcination du filtre sur lequel on est quel-
Nous allons donner les résultats des analyses que nous avons effectuées sur les principaux minerais du platine, si ce n'est sur tous ceux que l'on connaît. Nous avons été à la recherche de tous les échantillons de ces matières, et, sauf le minerai russe de Goro-Blagodat si bien analysé par Berzélins et par M. Claus, et le minerai de Bornéo, nous pensons que toutes les matières de ce genre sont comprises dans le travail que nous
quefois obligé de faire les décantations pour opérer avec
publions.
plus de sécurité. (Il est nécessaire de faire ces incinérations dans un vase de platine et de transporter ensuite au moyen d'un pinceau (2) les petites quantités de ma-
On voudra bien remarquer que dans toutes ces analyses, à une ou deux exceptions près, le second chiffre
dant la dessiccation à haute température et surtout
cet oxyde, et s'il contient du palladium, on peut le peser après lavage et calcination. Ce sont toujours des traces, mais qu'il est très-facile de recueillir.
(i) Vérification : Après la séparation du platine, on peut ajouter de l'acide muriatique, évaporer presqu'à sec avec du vitriol vert, ce qui donne de l'or couleur rouille. (2) Nous nous servons de pinceaux plats un peu durs, mais en poils fins, qui nous rendent un grand service dans ces analyses. Sans eux, il est très-difficile de détacher le jaune de platine et le chlorure iridico-ammonique de la surface des vases où ils se sont déposés, surtout quand les liqueurs sont alcooliques. En se servant pour ces analyses de vases cylin-
driques et larges, de 'pinceaux qu'on n'introduit dans les vases que lorsque déjà plusieurs lavages ont enlevé les acides et la plus grande partie des matières solubles, on diminue de
décimai est toujours un 5 ou un o, représentant par conséquent les milligrammes que nous avons pesés. Nous n'avons donc aucune prétention que ce chiffre de dix-millièmes soit exact à une unité près. Loin de là, nous ne garantissons même pas ces o,o5 qui représenmoitié la longueur des analyses. Ces pinceaux sont ordinairement montés en fer-blanc, de sorte qu'il faut bien se garder de les mettre en contact avec des acides ou des liqueurs contenant des métaux réductibles. (1) Vérification: Dissolution dans le bisulfate de potasse. Opération longue et qui ne se termine pas toujours par l'enlèvement du rhodium. Cependant on peut y avoir recours, mais en la prolongeant longtemps et à basse température (fusion du zinc au plus) dans des creusets de platine couverts.