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QUI L'ACCOMPAGNENT.
DU PLATINE ET DES MÉTAUX
Avec un peu d'habitude, l'emploi du chalumeau à gaz tonnants, que nous préférons, donne des résultats d'une grande exactitude et qui permettent de juger la qualité du platine sur lequel on opère. Exemple.
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sorte de résidus composée des métaux cuivre, fer oxydé, platine, métaux du platine qui sont précipités par le fer métallique des liqueurs dont on a séparé le platine et le palladium dans le traitement du minerai.
Le platine de Russie sur lequel nous avons opéré 8o p. 100 nous a donné un rendement moyen de. . d'où, en retranchant les métaux du pla-
Nous appellerons ces matières des résidus précipités, et aux premières nous donnerons le noms de résidus inso-
tine qui s'y trouvent. on trouve la proportion déjà déterminée
Ces résidus contiennent de tous les métaux du platine , mais en particulier de l'osmiure d'iridium et du sable en quantités très-variables. Pour en faire l'essai, voici comment on s'y prend. On pèse 5o grammes de résidus, on les mélange avec 5o 'à zoo grammes de litharge (plus ou moins, suivant la quantité de sable qu'il faut dissoudre ) et 5o à ioo grammes de plomb pauvre, suivant la proportion
4 p. 100 76 p. Io°
En attaquant la partie inférieure du culot métallique par l'acide nitrique, on 1,25 p. 100 a obtenu osmiure d'iridium
de sorte que la composition du minerai établie par l'essai est celle-ci Platine Métaux du platine Osmiure d'iridium
76,0 1,2
Sable
Fer, cuivre, p. d.
17,4 100,0
S IV.
Essai des résidus de platine.
Les résidus de la fabrication du platine diffèrent esEspèces diverses de résidus. sentiellement, suivant qu'ils proviennent exclusivement du traitement des minerais de l'Oural, comme ceux qui sont obtenus à la Monnaie de Russie, ou des minerais de Colombie, comme ceux des fabriques de Londres et de Paris. Ces résidus bruts sont noirs tachant les doigts comme la plombagine ( à cause de l'iridium ou de 1' oxyde d'iridium qui s'y trouve) , quand ils proviennent des minerais de l'Oural ; ils sont d'une couleur plus claire quand ils sont le résidu du traitement des minerais américains. Il existe, en outre, une troisième
lubles. Nous verrons que leur composition est trèsdifférente. i" Résidus insolubles.
de l'osmiure d'iridium dans les résidus. On met le plomb au fond d'un petit creuset, puis le mélange de litharge et de résidus, enfin à la partie supérieure de la litharge pure. On fond et on maintient au rouge pendant une demi -heure : la masse doit être bien liquide, et on l'agite de temps à autre avec un tuyau de
pipe. On retire le creuset du feu, on le laisse en repos jusqu'à refroidissement complet; on sépare la scorie du culot métallique qu'on plonge pendant quelques heures dans de l'acide acétique chaud pour en-
lever la litharge adhérente; on le brosse avec une brosse dure. Le culot est mis alors dans de l'acide nitrique étendu de son volume d'eau, et on dissout le plomb à la tem-
rature de 100 degrés environ. On décante la liqueur acide, on y ajoute peu à peu de l'acide sulfurique de manière à précipiter l'oxyde de plomb aussi exactement que possible, en mettant pourtant un petit excès d'acide
Palladium.