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Seconde méthode rela tive
ail ruthénium.
M. Claus, il est vrai, a donné pour séparer le rutilénium un autre procédé fondé sur ce que la dissolution du chlorure rose de ruthénium précipite par l'ébullition quand elle est bien neutre. Mais il se dépose également dans ces circonstances une certaine quantité d'iridium et même de l'iridium pur à l'état de poudre bleue, quand les osmiures ne contiennent pas de ruthénium en quantité sensible. Nous avons obtenu ainsi de l'iridium qui fondu, pesait un peu plus de 9. 1. CHAPITRE III. MÉTALLURGIE DU PLATINE.
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gement que le platine dont la couleur le fait d'ailleurs apercevoir moins facilement ; puis le platine ne se laisse pas amalgamer par le mercure, et par suite son exploitation est moins facile. Il ne faut donc pas s'attendre à voir les pays aurifères fournir de longtemps le contingent de minerai qu'on pourrait en attendre. Quant au Choco, sa production pourrait être beaucoup
plus grande qu'elle n'est. Mais la Paresse des habitants, la facilité qu'ils ont de vivre presque sans travail, limitent beaucoup l'exploitation.
Les mines de l'Oural sont , d'aprês les renseignements qu'a bien voulu nous donner le général de Bachette , beaucoup plus riches que leur production
actuelle ne pourrait le faire supposer. Le jour qu'on
peu connue que celle du platine, aucun dont l' exploitation ait moins occupé les technologistes que cette ma-
voudra tirer parti des gisements connus, on pourra doubler et même tripler les quantités de minerai qu'on en
de ses gisements. exploitées.
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11 n'est aucun métal dont la métallurgie soit aussi tière précieuse à tant de titres et qui est restée encore si rare, malgré le nombre et quelquefois l'abondance mes de platine
QUI L'ACCOMPAGNENT.
DU PLATINE ET DES MÉTAUX
L'exploitation des mines de platine se fait exclustvement dans la province du Choco à la NouvelleGrenade et à Nijnei Tagilsk dans l'Oural. Cependant on a trouvé de ce métal à peu près dans toutes les localités où se font les grands lavages d'or et de diamant (car il est très-curieux que les gisements du diamant et du platine soient souvent les mêmes, comme à Minas-Geraês et à Bornéo) : ainsi on a exporté de petites quantités de platine de Bornéo, d'Australie, de Californie et même de l'Oregon, enfin de tous les pays où les chercheurs d'or affluent depuis quelques années. Les quantités de platine exploité pourraient donc être bien plus considérables qu'elles ne sont. Mais il y a
à cela deux obstacles : la valeur supérieure de l'or qui indemnise de ses peines le mineur bien plus Jar-.
extrait aujourd'hui. S'il y avait grand intérêt à augmenter les lavages de platine, les recherches de mines ne seraient pas longtemps infructueuses. Mais aujourd'hui les restrictions légales qui sont apportées par la législation russe au commerce des métaux précieux
atteignent surtout le platine dont les débouchés ne sont pas encore établis comme ceux de l'or et des métaux connus.
Tout ce qui concerne le minerai et le traitement du platine est depuis Wollaston entouré d'un tel mystère, soit en France, soit même en Angleterre que les ren-
seignements statistiques les Plus simples manquent entièrement dans les deux pays sur cette matière. Ainsi la douane française ne possède que des documents d'une absurdité évidente sur la valeur du platine coté à 3.000 francs le kilogramme au lieu de 700 et sur ses provenances : car dans les documents officiels on fait venir le minerai de pays qui n'en ont
Documents statistiques.