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'QUI L'ACCOMPAGNENT. 112
Choc,
jamais fourni. Quant aux quantités introduites ammellement en France, les nombres qui les concernent, et qui paraissent n'avoir aucune valeur, indiquent seulement que la consommation du platine est croissante dans notre pays. Il est donc très-difficile de savoir quel est le chiffre de cette consommation autrement que par les chiffres
de la production du Choco dont les minerais qui arrivent soit à Southampton, soit au Havre, paraissent se distribuer à peu près également entre la France et l'Angleterre. D'après des documents communiqués par le consul de la Nouvelle-Grenade, don Francesco Martin, et que M. Jacobi a bien voulu nous faire connaître, le chiffre de cette production ne dépasserait pas annuellement 1.200 livres ou 600 kilogrammes. Russie.
Quant à la Russie, elle exporte peu, à cause des règlements financiers qui régissent l'exploitation de l'or et du platine ; mais j'ai su par M. le général de Hachette que sa production actuelle ne s'élevait guère qu'à 75 pouds (le poud vaut 16 kilos), mais qu'elle a été
de ioo ponds et qu'on pourrait atteindre facilement une production de 150 à 200 pouds, ce qui ferait 1.600 kilos, c'est-à-dire près du triple de ce que l'Amérique
fournit aujourd'hui au commerce européen. On peut donc affirmer qu'un jour viendra où la Russie pourra, si elle le veut, avoir le monopole du platine, en supposant que les lavages ne se développent pas dans la NouvelleGrenade et dans les pays aurifères de l'Amérique. Extension de l'emploi
du platine.
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DU PLATINE ET DES MÉTAUX
L'importance du platine dans les usages qui lui sont affectés dans l'industrie et dans les laboratoires dépend uniquement de son prix. Le platine employé
aujourd'hui comme métal des savants et de quelques industries deviendrait un métal usuel, entrerait dans les usages de la vie si son prix était en rapport
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avec ses qualités et son aspect. Mais il y a une condition indispensable pour qu'un pareil changement s'effectue dans le commerce du platine, c'est que le platine devienne un métal véritablement précieux et en présente tous les avantages entre les mains de celui qui l'achète ; il faut qu'il puisse être revendu au prix
même d'achat comme l'or et l'argent. C'est là une condition essentielle pour que le platine devienne un métal destiné à la fabrication des monnaies et aux usages de la vie domestique, et c'est ce qui n'existe pas aujourd'hui. Le platine neuf s'achète i.000 francs sans la façon : l'objet détérioré qui n'a pas perdu de son poids, où le métal est resté sans altération, se revendra seulement au prix de 750 francs le kilogramme en subissant une perte de de 25 p. ioo. Cette dé,préciation du platine est causée par ce fait qu'il faut le redissoudre et le préparer à nouveau, comme s'il se trouvait encore dans le minerai. C'est pour cela qu'il ne vaut pas beaucoup plus que le minerai lui-même, dont le prix actuel (pour les provenances du Choco) est de 700 fr. le kilogramme.
Il n'existe en Europe qu'un petit nombre d'usines où se fabrique le platine. La raison en est dans la quantité assez restreinte de ce métal qui s'emploie, et dans l'importance des capitaux qu'il faut consacrer à cette industrie. Les procédés métallurgiques qu'on y emploie ne paraissent pas avoir beaucoup changé au fond, quoique la préparation du métal ait fait de grands progrès. Ce sont toujours les procédés publiés par Wollaston qui y sont exclusivement employés. A la monnaie de Russie, où l'on a essayé de les modifier, on a obtenu des produits qui n'ont pas la valeur des métaux français et anglais. Mais sur les détails de cette fabrication on a appris peu de choses nouvelles en Tolu XVI, 1859.
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Métallurgie actuelle
du platiue.