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de minéraux facileinent expliquées.
ÉTUDES ET EXPÉRIENCES sun LE MÉTAMORPHISME. EXPÉRIENCES ET CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES.
2° Les silicates hydratés qui se montrent dans la nature souvent associés à des silicates anhydres se forment facilement, par la voie humide, comme on l'a vu, en même temps que ces derniers (zéolithes avec pyroxène, schiste chloritique avec tourmaline et feldspath, etc.) ; leur formation s'explique difficilement par
fusion en produit en général, nous voyons dans les produits de la voie humide des mélanges de substances cristallisées différentes, dont le mode d'enchevêtrement est tout à fait indépendant, de même que dans la plupart des roches, de leurs degrés relatifs de fusibilité.
la voie sèche. 3° Abondance
du quartz.
5° Le quartz est excessivement abondant dans la nature. Or, dès que l'eau suréchauffée est en contact avec un grand nombre de silicates, solubles ou insolubles, nous voyons une partie de la silice s'isoler et
devenir un véritable quartz cristallin, qui ne ressemble en rien au verre produit par la fusion du quartz. On se rappelle en effet que la silice, soit fondue, soit obtenue par la décomposition des silicates, n'a aucune des propriétés du quartz ; qu'elle n'est ni aussi dense, ni aussi réfringente, ni aussi dure, ni aussi réfractaire aux réactifs alcalins (1). Il est possible que cette différence de propriétés soit la cause de la décomposition facile des silicates vitreux : les menstrues en attaquent la silice sous sa modification soluble ; puis, sans qu'il soit besoin peut-être que les circonstances changent, ils la précipitent sous la modification correspondant au quartz insoluble, ne servant alors, pour ainsi dire, qu'à faire passer la silice, par une sorte d'évolution continue, d'un état moléculaire à l'état moléculaire opposé (2) 4° Mode 4° Enfin au lieu de masses uniformes, comme la d'enchevetrernen t des minéraux.
(s) M. Henri Rose a récemment publié un mémoire sur ce sujet. Ueber die verschiedene Zustiinde der Kieselsaüre. Pogg. Annalen, 1859. (2) L'acide stannique présente quelque chose de semblable, quand on voit l'une de ses modifications (acide stannique proprement dit) passer par la simple action de la chaleur it l'autre état de modification (acide métastannique) et se séparer ainsi dt certains dissolvants.
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CHAPITRE IX. APPLICATION DES SIÉRES FAITS AUX ROCHES ÉRUPTIVES.
Les roches éruptives présentent une grande analogie Ressemblance de composition avec les roches métamorphiques ; beau- eilineérl'e's!"grioge"he
coup de minéraux sont en effet communs aux unes et éruptives et les roches aux autres. métamorphiques. C'est ainsi que les éléments du granite (feldspath, mica et quartz) se trouvent souvent dans les couches qu'il a traversées et où ils sont comme extravasés (1). Quand le granite et la syénite ont empâté des fragments de roches préexistantes, ils se les sont même en quelque sorte assimilés, comme je l'ai montré ailleurs (2). On trouve un exemple non moins remarquable de cette analogie dans les masses de calcaire compact de la Somma, dans l'intérieur desquelles l'amphigène, la sodalite, l'anorthite , ont cristallisé, tout aussi bien que dans les laves qui les avoisinaient. Le calcaire du Raiserstuhl, avec son fer oxydulé titanifère, son pyrochlore,
sa perowskite et son apatite, manifeste bien aussi son lien de parenté avec la roche doléritique qui lui a fourni les principaux éléments de ces minéraux. C'est sur cette ressemblance de composition, parfois frappante, qu'on s'est souvent appuyé pour conclure D'après de nombreuses observations de MM. Élie de
Beaumont, de la Dèche, Gruner, Naumann et beaucoup d'autres.
Observations sur les métamorphisme. Annales des mines, 5° série, t. XII, p. 519.
Celte analogie
a servi d'argument en faveur de l'action de la voie sèche dans le métamorphisme.