Annales des Mines (1859, série 5, volume 16) [Image 259]

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MÉTALLURGIE DU ZINC 494 maintient à l'aide du genou et frappe à l'intérieur avec un petit maillet en bois ; il fait ainsi le tour des faces latérales et de la face courbe supérieure. Pour la face inférieure, il importe qu'elle soit parfaitement plane, afin de bien reposer sur la sole du four, condition essentielle à sa durée; l'ouvrier pratique alors la même opération, mais en se servant d'une planche en bois ayant la même hauteur et la même largeur que cette face. Il rapporte

ensuite un peu d'argile pour former les appendices a et a' (fig. 22) et abandonne la moufle à elle-même pendant quinze jours environ ; après ce temps elle est prête

à être employée. (Je ne parlepas de la cuisson qui se fait au moment même où on en a besoin, et par les ouvriers mêmes du four ; la description de cette opération trouvera naturellement sa place un peu plus tard). La fig. 22 montre les dimensions de ces

Fi

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DANS LA HAUTE SILÉSIE.

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cette fabrication ne présente rien de particulier, et je n'ai rien à ajouter aux détails qui précèdent. Description des opérations.

Le four silésien, au point où je l'ai laissé dans la description qui précède, ne peut pas encore servir immédiatement à la distillation. Il doit subir une opéra-

tion préliminaire, le séchage, opération très-importante, de laquelle dépend en grande partie le plus ou moins de durée de ce four, mais qui ne rentre pas dans le travail manuel ; je m'en occuperai tout d'abord. Lorsque le four est complètement terminé, on l'abandonne plusieurs jours à lui-môme ; on fait ensuite un

peu de feu sur la grille, mais en ne laissant arriver l'air que très-difficilement, de manière à ne produire

moufles ; les plus courtes ont 11°,15 et les plus longues, celles destinées à occuper les extrémités où n'existe pas le foyer, mm,45. On a soin de les faire moins hautes et

qu'une faible chaleur; on fixe sur les deux appendices a et a' des moufles (fig. 22) une petite baguette parailélipipédique en terre réfractaire, qui divise l'extrémité ouverte en deux parties, et on les introduit dans le four

plus étroites à l'extrémité fermée, afin de leur donner

en protégeant leur extrémité fermée contre l'action

plus de résistance, la température en ce point étant très-élevée. La diminution en hauteur est faible, mais elle est très-sensible en largeur, surtout à l'extérieur, ce qui augmente notablement l'épaisseur. Ce mode de fabrication est préférable à l'emploi de moules ; dans ce dernier cas, la pâte se tasse inégalement ; il peut rester une très-grande quantité de petits

directe des flammes à l'aide d'un petit mur provisoire, et on ferme presque complétement toutes les ouvertures latérales. On ajoute peu à peu du combustible en donnant un plus libre accès à l'air, mais toujours très-lentement, car ce n'est qu'au bout de sept à huit jours que le four a atteint la température nécessaire à la volatilisation du zinc ; on le dispose alors pour recevoir une

vides imperceptibles par où distillerait le zinc ; enfin les

première charge. On démolit compléternent le petit

différentes assises ne se soudent pas bien entre elles, car on a remarqué dans les fours silésiens employés en Belgique que le plus souvent les moufles se rompaient dans les sections correspondant aux joints des modèles.

mur provisoire élevé tout autour du foyer ; on bouche

On fabrique également dans cet atelier, avec la même pâte et à la main, les petites chaudières pour la refonte;

à l'aide de briques et d'argile tous les vides existant entre les extrémités antérieures des moufles; on bouche

de même, à l'aide d'une plaque d'argile préparée d'avance, la partie inférieure de la moufle ; enfin on place

les allonges. Chacune d'elles se compose de deux

Séchage

d'un four.