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DANS LA EAUTE SILÉSIE.
combustible était plus du double de ce qu'elle est dans les hauts-fourneaux ordinaires ; la fonte obtenue contenait une très-forte proportion de zinc qui la rendait très-cassante, dès lors impropre à une foule d'usages,
zinc entraîné; néanmoins la perte est encore très-
et par suite d'une faible valeur commerciale; enfin le rendement en zinc était très-faible, et l'on n'obtenait ce métal que sous forme de globules ou même de poussière qu'il fallait traiter de nouveau au four silésien, cette opération n'étant alors qu'une simple opération d'enrichissement. Ces mauvais résultats tenaientils au principe même de la méthode? ou auraient-ils pu disparaître par quelques changements apportés dans la disposition du fourneau ? C'est ce qui, peut-être, n'a pas été étudié avec assez de soin ; toujours est-il qu'on a renoncé complètement à ces essais. Le haut-fourneau
existait encore vers la fin de 1858, mais servait depuis longtemps comme haut-fourneau ordinaire ; il
2. Essais pour diminuer la perte par l'oxyde de zinc.
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MÉTALLURGIE DU ZINC
devait disparaître bientôt en même temps que les deux derniers hauts-fourneaux de l'ancienne usine à fer de Kônigshütte, pour permettre de compléter l'ensemble des constructions nouvelles. Le zinc qui vient de prendre naissance à l'intérieur des moufles par la réduction de la calamine, arrive au contact de l'air à une très-haute température ; il s'oxyde alors et brûle en partie à l'extrémité des allonges. Cet oxyde se forme très-lentement, la plus grande partie tombe sur la plaque de fonte inférieure et repasse dans la charge suivante ; mais une autre partie très-notable
est entraînée par le courant gazeux et constitue une perte réelle. Le grillage du minerai a été un premier perfectionnement dans ce sens, car non-seulement il procure, comme je l'ai dit plus haut, une économie de combustible, mais en diminuant l'intensité du courant gazeux il diminue également la quantité d'oxyde de
appréciable. Il semble au premier abord très-simple de l'arla faire disparaître complètement, soit en gênant formation de rivée de l'air de manière à empêcher la Ces l'oxyde, soit en recueillant tout l'oxyde entraîné. deux moyens ont été essayés, mais dans l'un et l'autre de l'incas, on diminua forcément le tirage s'effectuant l'extérieur, et la proportion de térieur de la moufle à résidus augmenta dans une prozinc restant dans les portion telle que le rendement total fut moindre qu'en laissant libre l'extrémité de l'allonge, et l'on dut, par suite, renoncer à ces essais. 3. Essais Les essais faits dans le but de diminuer la consom- pour diminuer la consommation mation de combustible ont été les plus nombreux de c'est là, en effet, le côté faible de la méthode silésienne. combustible. Comme l'indique M. Callon, dans son mémoire, on a successivement annexé au four de réduction le four de grillage, le four à cuire les moufles et le fourneau pour la refonte, et actuellement il n'existe en haute Silésie aucune usine où ces fours soient indépendants et chauffés par un foyer spécial ; mais les essais ont été poussés plus loin. Dans ces dernières années, on a successivement porté et le nombre des moufles de chaque four à 24, 26, 28
même 3o; mais les résultats obtenus ont été tout contraires à ceux qu'on avait espérés; on peut les résumer par le tableau suivant qu'a bien voulu me communiquer M. Sving.