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DANS LA HAUTE SILÉSIE.
MÉTALLURGIE DU ZINC
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de chaque embrasure, et se rendant à une cheminée cen-
Résultats moyens pour un mois de traitement. QUANTIT
trale conduisant les gaz à l'extérieur de l'usine ; des
CONSOMMATION COMBUS-
PÉSIGNATION
de
TUILE
ZINC
Rende-
du four.
minerai traité.
con-
de charbon par quintal
obtenu.
de zinc produit.
pour 100.
.i.1199.
Four à
O., 20 mou ileS .
Four à 21 moufles. Four à 30 moufles .
. . .
5.1,55
60,70 67,83
(li 138,70 152,00 178,60
11.
10,30 10,05 11,18
ment,
q.
13,42 11,00 15,55
52 /
19,23 17,41,
16,89
On voit que non-seulement le rendement va en diminuant à mesure que le nombre des moufles augmente, mais que la consommation relative de combus-
tible va en augmentant, et qu'il reste alors pour seul avantage de l'emploi d'un grand nombre de moufles une production totale plus grande, et encore la différence est-elle très-faible. Quelques personnes cependant, il faut bien le dire, pensent que ces mauvais résultats tiennent, non au four lui-même, mais à l'ouvrier,
et qu'un fondeur habile doit nécessairement produire le zinc plus économiquement dans un four à 26 ou 5o moufles que dans un four à 20 moufles. Mais l'opinion la plus générale est que ce dernier est le meilleur, et la compagnie Silésienne en particulier, comme je l'ai déjà fait remarquer, a construit ses deux halles les plus récentes, Silésia 9_ et 5 exclusivement avec des fours de 20 moufles; et lorsqu'un vieux four est hors de service, elle le remplace également par un four à 20 moufles.
Des essais ont également été faits dans une autre voie ; on a cherché à mieux utiliser la chaleur du com-
bustible en produisant un tirage plus énergique. On disposa dans ce but, à la partie supérieure du four et de chaque côté, un conduit longitudinal communiquant avec l'intérieur par des ouvertures pratiquées au-dessus
registres permettaient de régler le tirage pour chacune des ouvertures en particulier. Mais les résultats obtenus furent les mêmes que précédemment, ce qu'il était du reste assez facile de prévoir. On s'était laissé guider en effet par les bons résultats obtenus en Belgique avec les fours silésiens munis de cheminées ; mais là on dispose d'un charbon brûlant avec flamme et donnant du mâchefer qui forme une couche incandescente sur laquelle l'air s'échauffe avant de brûler le charbon frais. En haute Silésie, au contraire, la houille est très-maigre, brûle pour ainsi dire sans flamme et ne s'agglutine pas ; qu'arrivait - il alors dans les fours munis de cheminées? il s'établissait un courant d'air très-fort qui brûlait très-vite le combustible au moment du chargement, et il en résultait un coup de feu ; mais bientôt les morceaux étaient assez petits pour passer à travers la grille, et le courant d'air continuant refroidissait nécessairement le four. Il devenait alors très- difficile, par suite de ces alternatives de coups de feu et de refroidissement, de régler convenablement la marche du four, et la proportion de zinc restant dans les résidus était très-considérable; aussi a-t-on dû renoncer à cet essai comme à tous les autres. On peut encore voir ces cheminées à Paulshütte et Gabor 2, mais elles ne servent plus ; elles sont complètement bouchées, et on a rétabli les simples ouvertures à la voûte au-dessus de quelques embrasures.
En présence de ces résultats, ne faut-il pas conclore que le four silésien tel qu'il existait il y a vingt ans est en quelque sorte parfait en lui-même, qu'il n'y a plus à songer à l'améliorer? et cependant, comme je l'indiquais au chapitre précédent, il est insuffisant ou
Conclusion.