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DU NORD ET DU PASDECALAIS.
SITUATION COMMEP.GIALE DES HOUILLÈRES
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Dans le nord de la France et le Pas,cle-Calais le prix de revient varie de 8 à fof,5o les 1. 000 kil.; il est beaucoup plus faible pour les charbons maigres; le prix de revient des houilles maigres similaires de
encore notablement inférieurs ; M. Chaudron, ingénieur des mines belges, dans son rapport sur les mines de Newcastle, adressé le 20 octobre i 851 à M. le ministre des travaux publics de Belgique, l'évalue de
Charleroi est aussi très-faible. Quelque faibles que soient les prix de revient en Belgique, ceux de la houille en Angleterre leur sont
50 à 4°,40.
tous les prix de revient, et que, parmi les charbonnages, il y en a qui gagnent peu ou point et même qui perdent ; pour nous, nous ne parlons que des mines qui sont dans de bonnes conditions, sans être cependant dans des conditions exceptionnelles.
En Belgique, dans les mines les plus favorisées, il descend au plus à 5f,00. M. Chaudron établit une comparaison très-intéressante entre le système d'exploitation suivi en Belgique
dernières années, tandis que la plupart des mines leur ap. pliquent un amortissement réparti sur un certain nombre
et celui adopté dans les mines de Newcastle. Les couches de houille y sont puissantes, très-régulières et presque plates ; elles ne sont généralement recouvertes que d'une faible épaisseur d'argile et de sable ; ce qui permet de les atteindre à une petite pro-
d'années. En 1849, i850 et 1851, M. Gonot fixe à 6`,96, 7`4,
fondeur.
De plus, M. Gonot fait entrer dans son prix de revient toutes les dépenses extraordinaires qui ont été considérables dans ces
7',17 le prix de revient moyen dans le Hainaut; la maind'oeuvre et les objets de consommation étaient alors à bas prix, et de plus on faisait peu de travaux préparatoires; c'est là surtout la grande différence; enfin il faut observer que M. Gonot
se base sur les déclarations des exploitants, et que ceux-ci sont intéressés à exagérer leurs dépenses. Nous croyons que les chiffres que nous donnons ne sont pas trop faibles ; car il faut considérer que si la main-d'oeuvre et les objets de consommation ont augmenté considérablement, la production de 18à9 à i858 s'est élevée, pour la province du Hainaut, de 4.018.195 tonnes à 6.458.4 t 6 tonnes (augmentation = 2.440.221 tonnes, soit Go p. , 00 ) , et que de cet accroissement est résultée une économie notable à l'article frais généraux ; nous connaissons des mines où cette économie a ba-
lancé l'accroissement de dépenses sur les autres chapitres et
où, par suite, le prix de revient est sensiblement le même qu'en , 85o.
Voici quels étaient, en 1851, les prix de revient d'après M. Chaudron ; nous avons admis les mêmes prix augmentés de franc par tonne. On sait du reste combien de telles appréciations sont difficiles, et nous donnons les nôtres sans les garantir. Couchant de Mons. / IF cm,. Charbon gras.. Centre Charleroi .
Lige
lien résulte que les frais de premier établissement sont
faibles; car le percement des puits n'est pas dispendieux; l'exploitation peut se faire à un même étage pendant une longue période à cause de la richesse du gîte, et il n'est pas nécessaire de pratiquer des galeries à travers bancs pour recouper les couches
L'exploitation a lieu par piliers et galeries, ou par massifs; ce système ne pourrait point s'appliquer avec
avantage aux couches de Belgique et du nord de la France.
L'abatage ,
à cause de la puissance des couches,
est plus facile qu'en Belgique; l'ouvrier mineur produit plus dans le même temps ; mais comme la maind'oeuvre est plus élevée, la différence entre les prix d'abatage n'est pas grande. La solidité du terrain est telle que l'on n'a presque
s',10 .
6r,80
5',08 5'. OS 61«,62
(t) On peut considérer comme exceptionnelles les difficultés qu'a présentées le percement de certains puits. 'foin XVII , s 86o. 9