Annales des Mines (1860, série 5, volume 17) [Image 144]

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tion de la petite diminution de densité que cause l'aspi ration. Mais la mince lame d'air qui arrive par les deux fentes dont la section contractée est i tend à restreindre l'orifice d'écoulement effectif. Par suite, l'expression précédente doit être affectée d'un coefficient plus grand quel' unité, dont les variations doivent surtout dépendre

de celles du rapport

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A FORCE CENTRIFUGE,

NOUVEAU VENTILATEUR

Je poserai y .,.-- (1+ X11)Q

0

Je supposerai d'ailleurs, dans le calcul, que cette vitesse est commune à la totalité de la masse d'air p.).Q 3 qui vient se présenter à l'action des ailes.

g

L'aspiration préalable doit être capable d'imprimer aux molécules fluides la vitesse y et de vaincre les résistances de frottement. (Je regarde comme négligeable l'effet des faibles contractions qui peuvent se produire à l'entrée des pavillons, et à l'entrée des buses injectrices, où les filets d'air sont astreints à changer de direction.) Soient y," la somme des périmètres de l'orifice total 0; 1', la longueur des plaques qui séparent les buses; a, un coefficient qu'on fait égal à o,0052. La résistance

gifle est un peu plus grande que O; mais par là on tient en quelque façon compte des frottements qui s'exercent sur les parois cylindriques et sur les fonds convexes des pavillons.

Quant au travail de l'aspiration préalable, je le P

représente par la formule Q.P. log. hyp.( po). Rigou-

reusement cela supposerait que l'air en mouvement obéit à la loi de Mariotte, ce qui n'est pas d'une parfaite exactitude ; mais l'on sait que pour de faibles différences de pression la formule logarithmique donne des résultats à très-peu près identiques à ceux que l'on obtiendrait en supposant le fluide incompressible, ou en admettant toute autre hypothèse intermédiaire. Nous aurons donc (i) Q. P X log. hyp. (.[2-) Po

-.,.--

(22. 2g

X (v2 1---2-01": ' l' X 92)

'

équation qui peut servir à déterminer Po. Pour obtenir la valeur de P1, il faut regarder le mouvement relatif de l'air dans la roue mobile. Les molécules fluides en se présentant à l'action des

de frottement, calculée comme si partout la section

ailes sont animées, comme il a été dit, de la vitesse absolue y, dirigée suivant des rayons, et par suite de

était 0, et par suite la vitesse

la vitesse relative

0'

a pour expression

Vv'H (i,2 'ro.

.a g

u-'

et le travail résistant correspondant est pendant chaque seconde o

- a . z?. /' X

Q3

0'

Ce calcul exagère un peu, il est vrai, l'influence du frottement dans les buses, parce que la section à l'ori-

Cette vitesse relative (fig. 2) fait avec la circonférence intérieure de rayon 110 un angle E donné par l'équation CO,$=.

vv2

. Ro

Comme cet angle est généralement différent de 4, un premier choc se produit à l'entrée contre la surface des